Forfait de Conflans

Pendant que l'ami Mocaër se fait bronzer les miches à l'île Maurice, nous nous sommes infusés une équipe de Conflans plutôt coriace. Ayant été battus chez eux au printemps (5-1 pour la VDQS), les mecs sont arrivés avec une grosse envie de nous rendre la pareille. Et ça s'est vu tout de suite : déblayages agressifs, engagement maxi, bref, du rude. Mais force est restée à la VDQS, grâce à son jeu d'avants et à une ligne de ¾ en jambes. Victoire donc 3 essais à 0 (Manu, PYM, Papykaxu). Du beau travail pour une belle victoire.

Cela aurait pu se passer comme ça ! Malheureusement, nos adversaires ne se sont pas déplacés. C'est vraiment conflant ! Ouais, je sais, vous êtes au moins 35 à avoir fait cette blague débile. La liste est presque aussi longue que celle qui contient les noms de ceux qui sont soupçonnés d'avoir mis Rachida Dati enceinte ! Brave Rachida. Elle aussi, on a touché à son gazon, et elle n'en fait pas toute une histoire, contrairement à l'autre con de Clavier !

Donc pas d'adversaire. Dommage, il faisait bon, on était juste ce qu'il faut (26) et plutôt en forme. Alors après un échauffement à la Manu, on a fait un match entre nous, dirigé par un Christophe Coutant très pédagogue (même s'il a souvent regardé du même côté...). Bonne séance, hélas ternie par la blessure sérieuse de Pierre Chareyron (fracture ?, grosse entorse ?), nécessitant l'intervention des pompiers.

Ensuite, du classique, des seaux de bières et direction le resto pour un couscous suresno-rueillois. Bah, on n'y vient pas pour la cuisine, mais on y a passé une bonne soirée. Quelques chansons et de savoureuses réparties. Papykachu vantant les mérites des hautes tours qui "ne prennent pas de place, puisqu'on les construit en hauteur". Bien joué Papykachu, encore une ou deux comme ça et tu pourras passer à la télé...

Lapique, lui, a éludé un voyage professionnel au Portugal avec une jolie consoeur, en nous racontant une blague locale : Savez-vous quel est le cadeau le plus offert pour la fête des mères, au Portugal ? Non ? Le rasoir. Plutôt tirée par les cheveux. Le même François qui est parti avant tout le monde pour une histoire de baby-sitter. J'étais mal placé et je n'ai pas tout entendu, mais 90-60-90, ça ne me semble pas être un numéro de téléphone...

Vincent Poujol lui, est arrivé au rendez-vous de 20h en ayant déjà mangé un couscous au goûter. Inutile de préciser qu'il a fait l'impasse sur celui d'après match, où nous ont accompagné Didier Lecam et Bibi.

Donc on résume. Pas d'adversaire, laissant un Christian très colère sur le coup. Mais il allait être plus détendu au resto, nous révélant même quelques secrets de famille. Notamment pourquoi sa fille ne s'appelle pas Charlotte...

Bon, vous avez vu, même si c'est jamais sympa de voir un copain se blesser, on a passé une bonne soirée. Ze chaud meust gohone disent les British. Ce n'est pas faux.