Les fins de saisons VDQS sont parfois difficiles tant les ponts se succèdent et que les organismes fatigués ne répondent plus à la Doodlisation de Papykachu. Oui, au printemps les VDQS se mettent au vert et ce moment de répit permet à nos instances dirigeantes d’organiser les cérémonies officielles nécessaires à la bonne vie du club. Cette semaine, Christian et Guy avaient ainsi programmé à la mairie, la remise du trophée offert par nos hôtes gallois à notre bon maire Patrick Ollier. Pour se faire, LaPique avait troqué son costume de star de France 24 pour sa tenue de baroudeur J.RI. (Journaliste reporter d’images) et avait convié sa « Consultante spécialiste des capridés sous le second empire » Alison afin d’apporter un peu de hauteur à l’événement. Bien sûr nous fûmes tous impressionnés par l’entregent de LaPique à réunir d’éminents spécialistes sur ses plateaux de télé mais ici point d’exploit, Alison étant sa compagne. Grande organisatrice de ce voyage, Alison est une célébrité au pays de Galles. Streaker emblématique du tournoi des six nations, aujourd’hui encore chaque mineur gallois possède toujours son calendrier de 1996, le dernier publié avant sa rencontre avec LaPique . D’abord accueillis par Denis Gabriel, Christian conta les joies de ce déplacement et les exploits des vétérans. Alison prit alors la parole pour raconter l’historique du bouc Gallois qui sauva un régiment en bêlant : « En 1852 Les russes avaient tenté de prendre la Crimée à l’empire ottoman. Napoléon III et La Reine Victoria s’allièrent contre le Star. Lors d’un siège les russes avaient tenté de surprendre un bataillon Gallois. Alors qu’ils étaient en embuscade en silence, un soldat russe en surdose de testostérone et en manque de sexe, le caporal Vladimir Ivanoff Poutine, saillit un pauvre bouc qui paissait par là. Le pauvre animal bêla, la garde fut alertée et le régiment fut sauvé ! » LaPique était admiratif de son épouse qui venait en une anecdote d’expliquer la crise Ukrainienne alors que lui en dix émissions n’y était pas parvenu. « Vous voulez savoir pourquoi le coq est l’emblème de la France ? , ajouta t’elle. Alors en 1804 quand les russes étaient à Reims… » . « Non c’est bon on ne veut pas savoir, la coupa Christian. ». C’est alors que notre maire fit son apparition « Qu’est-ce que vous foutez là ? C’est pas encore l’heure de l’apéro ? ». Christian lui remit le trophée de la maire de Neath. Patrick Ollier se cabra aussi sec « Estrosi s’est fait piqué sa place par Marion Maréchal Le Pen ? ». « Mais non pas Nice : Neath ! C’est une super ville au Pays de Galles. Ils ont vachement de chance, ils changent de maire tous les ans » Clarifia Christian avec la diplomatie dont il a le secret. Après quelques photos, date fut prise pour recevoir dignement nos Gallois : 17 mars 2017 !
Comme évoqué précédemment, les VDQS végétaient sans match depuis presque un mois. Afin de reprendre en douceur la compétition, était programmée la rencontre annuelle VDQS – Féminines du Rac. Le temps était magnifique et j’eu la surprise de voir qui en tenue ? Carlier et PYM ! Autant pour les Maule-Black ils avaient peur de venir jouer, autant pour les Moules-bleues, leurs craintes de se blesser s’étaient évanouies. PYM hésita cependant à se rhabiller en voyant le commando d’Avatars multiplier les accélérations, les pompes, les gainages dans des positions plus improbables les unes que les autres : rien qu’à les regarder il était déjà épuisé : « C’est le cirque du soleil, j’vais jamais tenir ! » dit-il. Finalement deux équipes VDQS se formèrent, une en maillot classique formée des plus véloces et une autre dite « Blanche », maillots retourné composée en majorité d’avant. Tandis que les filles continuaient leur échauffement comme des brutes, les VDQS qui comptaient les coccinelles discutaient de la place de la femme dans le rugby. L’anti machisme, cette élégance quasi féministe qui fait d’un VDQS un preux chevalier émanait de tous les propos. Bon, il faut dire que Christophe Blanchot habitué des couloirs de l’Assemblée et inquiet pour sa femme présente sur le terrain surveillait tout ça, prêt à bondir. Tous les VDQS venaient d’arriver à la conclusion que la femme est le meilleur ami de l’homme quand ils furent réunis par Christian qui donna ses consignes de « Fair play » très inquiet pour la santé de la gente féminine. : « Si vous prenez le trou, vous vous arrêtez, vous ne faites pas 50 m ! Quand vous plaquez, vous ne leur mettez pas de tampon, les pénétrations en douceur et le premier qui ne respecte pas les règles, je le sors » Tout le monde rigolait sauf lui. « Putain, j’suis sérieux ! ». C’est après que LaPique lui eut demandé de répéter que Christian réalisa la portée de ses paroles et s’interrompit sur son fameux « Vous êtes trop cons ! ». Puis Christian ajouta : « Par contre quand vous jouerez entre vous vous pouvez vous mettre sur la gueule autant que vous voulez ! ».
Le premier match de 2 fois dix minutes opposa les “Couleurs“ emmenés par Thibault contre les féminines. Ce dernier, toujours aussi rapide, dû stopper sa course tous les 10 m freiné par les cris de Christian. En face une certaine Audrey gueulait, elle aussi tant que sa peut sur ses copines « Gardez la ligne ! ». Sur la touche Bastagro, encore en convalescence, supportait mal ces cris les prenant pour lui. Le pauvre rentrait son ventre tout en constatant que ses pectoraux fondus atteignaient déjà un petit 95 bonnet A. Sur le terrain, Idéal du gazon s’éclatait à démontrer qu’il était la reine du crochet. Après s’être habitué à ce type de jeu durant 7 minutes, les couleurs mirent leur premier essai déposé par Fabien. Trois minutes plus tard Juan Popof marqua le second. Après la courte pause le jeu reprit. Déjà Benoit Charron essoufflé par les Gazelles avait du mal à se replacer ce qui lui permit de faire une interception, la seule sans doute de sa carrière. La balle circula jusqu’à Vincent, L’os du Boucau, qui marqua. 4 minutes plus tard les féminines réduisirent le score par un essai de Maria. Ne restant que trois minutes à jouer, Xavi fit son entrée. Pour la première fois du match c’est les filles qui ont eu peur de blesser les garçons ! Peut-être était-ce une erreur car à la faveur d’un formidable enchainement de trois quarts, Xavi nous gratifia d’une Chistéra qui permit à Fabien de marquer de nouveau. 4-1 Score final.
Le second match opposait les « Couleurs » aux « Blancs ». 1 minute 24 essai de Juan Popof pour les couleurs. 4.44 essai de Kevin Thrinh-Duc au soutien de Popof trop fatigué pour aplatir. Les Blancs se sentaient humiliés d’autant que les Couleurs commençaient à les appeler “La réserve“. Une minute trente plus tard l’affront fut puni par un essai de Don Vitalo Corléone, le Parrain des Blancs. La guerre des “Familles“ continua de plus bel avec successivement un Essai de Jérôme Sebban puis de Thibault sur 40 m. Après la pause, les Couleurs autoproclamés “Equipe UNE“ enchaina les essais : 1min Jérôme , 2min 10 Thibault, 4min4 Idéal du Gazon sur une passe de Gauthier. L’énervement montait chez les blancs et Toc remplaça Corletto aux renvois. Passablement tendu, à la 6ème minute, le skipper des blancs fit une percussion à l’épaule sans ballon de Thibault qui trébucha comme une merde avant de se jeter sur lui comme un pitbull sur un Kouign Amann. Il faut dire que systématiquement le Breton et Thibault sont en vis-à-vis lors de nos rencontres consanguines et que les deux se cherchent : le beurre salé contre l’huile d’olive …Cet incident de 30 secondes aurait pu s’arrêter là mais Don Vitalo toujours présent pour pourrir les ballons au sol provoqua une nouvelle altercation. Là c’en était trop pour Christian : « Putain vous faites chier, vous êtes trop con, on arrête là ! ». Et là les VDQS, comme des mômes de 10 ans qui ont pété une vitre avec leur ballon de foot que leur a confisqué le directeur de l’école, se mirent tous à pleurnicher : « Mais c’est toi qui nous a dit qu’on pouvait se mettre sur la gueule … ». Bien obligé d’admettre son erreur, Christian redémarra la rencontre qui se conclut trois minutes plus tard. Score Couleurs 7, Blancs 1
Le dernier match opposait les Féminines aux Blancs. Les VDQS encore traumatisés par l’affaire Baupin, à l’exception de Benoit qui arborait au club house un pantalon vert acheté au stand Europe-écologie de Nuit Debout, les VDQS blancs craignaient tout écart gestuel inapproprié. Il faut dire que le goût du blanc c’est la douceur, la fluidité instinctive et la rigidité tout en rondeur…Bref les blancs se sont faits enfilés toute la première mi-temps. 3 essais malgré les percussions d’épaule de Corletto et les drops de Thrinh-Duc dans les 22 adverses. Et Carlier !!!! Ventilé par trois joueuses qui se sont amusées à le faire courir dans tous les sens avant de marquer….L’agilité des féminines rendait fou les masculins. Evidemment à la pause, ça a chambré dur. A la reprise, les blancs se reprirent. Essai de Blanche Neige bien décidé à niquer les sorcières, disait-il, puis un essai de Freddy après 80 m de passes à étourdir les féminines. Par la suite Carlier a pu se racheter et enfin Petit Jean qui passa ce matin-là 70 appels sur son portable arriva enfin à se concentrer et à marquer. OUFF score final 4-3.
Une bien belle matinée de Rugby !
La troisième mi-temps dans le nouvel enclos du Club House avait des allures de jour de visite des familles dans une prison californienne. Remis de son embolie, Jean Claude Chauvin fit à Christian un tour de magie remplissant un saladier vide de chips de crevettes chinoises d’un geste de la main. Après analyse, il s’agissait encore de ses peaux mortes coincées dans sa manche. Mathias lui n’est pas venu pour rien se faisant baptiser Spoke. Le barbecue fut de l’avis de tous une grande réussite à laquelle je n’ai pu goûter d’autres féminines m’attendant de pied ferme à domicile. Enfin c’est pas grave, l’essentiel c’est de garder la ligne !