Victoire, un essai à rien.

Quelle déception de se voir si peu hier soir ! Il faisait bon, Houilles n'est pas très loin et ça faisait des années qu'on était si peu nombreux dans le vestiaire. Très vite on a vite compris qu'à défaut d'être les plus nombreux, il allait falloir être les meilleurs. Et c'est ce qui s'est passé !

Yann Guillaumin est arrivé juste avant le coup de sifflet de l'arbitre pour faire le quinzième en pilier et Philippe Curnillon a joué, -brillament-, en troisième ligne. Au final, 19 VDQS coaché comme d'habitude par Manu (Schuler, Papykachu, Guillaumin, Blanchot, PYM, Buecher, La Veuve, Chareyron, Curnillon, Marou, Dubrana, Pince à sucres, Billion, Disdero, Lullien, Freddy, Owen, Pascalou et Tiret), la présence habituelle de Papy (chapeau pour sa fidélité), Christophe Corlay, blessé mais présent, l'esprit VDQS chevillé au corps et last but not least, le Xabi. Ca nous a fait bien plaisir de revoir Xabi et Pascalou avec nous.

Le match s'est terminé par la victoire des VDQS, un essai (Papykachu) à rien. Logiquement, grâce à une très bonne défense de notre part (gros boulot de notre 3ème ligne). Le score aurait même pu être plus large si nos ¾ avaient été à la hauteur. Que de fautes de mains ! La seule liaison nickel de la part de nos ¾, c'est quand Freddy a passé le plat de riz à Pascal Revert, pendant le repas ! C'est dire.

A l'issue du match, le fez a été remis à notre ami A.T. Trois mètres en travers, une passe à l'aveugle, c'est suffisant pour décrocher le pompon. Mais il s'en est fallu de peu. Xabi, béret vissé sur la tête, a mis un bordel monstre sur la touche (fait pas bon vieillir ! ).

De même que Jérôme Schuler, qui depuis qu'il se gave de médicaments pour maigrir, devient irascible au possible. Hier soir, il s'en est pris à un pauvre gars qu'essayait de lui tordre les doigts. Jérôme, on t'a connu plus zen.

Le Papykachu n'est pas passé loin non plus. Sur un renvoi adverse, il a crié : « On s'annonce et on se retourne ». Hélas pas suivi d'effet, le ballon lui passant entre les jambes pour mourir en touche.

Nous avons été très bien reçus par le club de Houilles. Match engagé, propre, puis 3ème mi-temps de haut niveau. Là encore, la VDQS sait s'exporter. Y'a pas eu de match. Ils nous ont presque laissé les clés et demandé d'éteindre les lumières en partant ! 17 Rueillois à table, mené par un PYM, dos bloqué, mais en pleine forme. Des chansons en veux-tu, en voilà. De la déconnade à plein tube. Bref, les absents, comme souvent, ont eu tort. N'oubliez pas, les gars, que VDQS, c'est surtout après le match que ça prend tout son sens.

A propos d'absence, celle du président à fait jaser. « Oui, il arbitre les autres, mais il ne vient pas nous voir ». J'en passe et des plus perfides (Christian, à l'occasion, je peux te donner le nom de ces pourris).

Bien sûr, quelques phrases marquantes : Le « Il n'y a pas de grands ailiers sans grands centres » d'Alain Tiret n'a fait que confirmer l'attribution du fez... Freddy nous a avoué qu'après avoir joué pendant des années avec des jeunes cons, cela ne lui déplaisait pas désormais de jouer avec des...vieux cons !

En toute fin de soirée, l'omniprésent Alain Tiret a un peu plombé l'ambiance. Il a un gros souci pour Cardiff. Pour l'instant pas de places pour Galles-France. Rien que pour ce coup-là, il méritait vraiment le fez (superbe photo sur le site) !

Bonne semaine,