Match nul 3 partout
L’ouverture du tournoi des Six Nations pointait son nez mettant sous pression l’ensemble du staff technique de l’équipe de France pour le fameux « Crunch ». De même, à Rueil, les VDQS se préparaient également à leur « Classico » contre les Maule Blacks, le célébrissime « TWIX ».
Pourquoi me direz-vous le « TWIX » ? Premièrement « Crunch » était déjà pris. Deuxièmement le symbole est bien plus fort : ces deux doigts chocolatés s’ils sont écartés forment le “V“ de la Victoire et lorsqu’ils sont serrés l’un contre l’autre, ils nous rappellent les 2 doigts du toucher rectal prostatique « que les moins de cinquante ans sont appelés à connaitre ». Bref le TWIX peut être croustillant et nous régaler ou bien on finit par l’avoir dans le cul.
Tandis que Kaïs tentait une nouvelle fois de passer la tondeuse sur le terrain synthétique, Manu et Danse avec les Genoux échauffaient les effectifs et surtout leurs esprits : le premier inculquait aux trois quart l’art traditionnel de la mouletta, l’autre enseignait aux avants les ruses ancestrales de chasse aux grizzlis.
Le public vint en masse malgré la pluie. Bibi, Nicolas, Clément et Erwan, nous firent le grand honneur de rester admirer notre vaillante équipe. Les blessés étaient aussi présents : Blanche neige (Payraut, qui a sept nains à la maison), Hulk et moi-même avions également fait le déplacement. Pistounet m’a demandé de dire qu’il était aussi là (merci de ne pas faire de gaffe il en va de la stabilité de son couple).
Le match débuta comme à son habitude par des actions assez brouillonnes dues notamment à l’humidité qui rendait le ballon très glissant. Toujours aussi physique et bavard, le jeu se concentra autour du pack et au ras. Marco était à la mêlée pour ses 15 minutes syndicales, Tic (Billion) et Eché n’hésitant pas à arrêter les charges les plus virulentes. Avec une ligne arrière rajeunie, les Maules Blacks ouvrirent cependant plus que d’habitude, nos ailiers Etienne (Le beauf de Blanche Neige) et Ronan le Barbare, ayant moult occasion d’exprimer leurs talents. Enfin… Julien marqua un essai tandis que malgré mon coaching, Ronan eut un mal fou à coordonner le timing de sa course et sa saisie de balle.
C’est donc des trois quarts adverses que vinrent les deux essais des Maule Blacks, tandis que l’égalisation VDQS, d’une virtuosité technique et inventive hors du commun fut opérée par Pumba, cousin par téléphone du Sanglier.
2-2 à la mi-temps !!!! « Vous n’êtes pas dans le match les gars, vous dormez …. » s’énerva Manu à la pause ; je vous épargne la suite, elle est dans tous les comptes rendus précédents.
L’eau, la nuit, le vent, la tempête, la baston, Les conditions étaient idéales pour que les VDQS bretons se sentent bien. Chouchou, Pym, Ronan, Moc, Billion, Blanchot, tous en avait ras le bonnet rouge des provocations adverses et leur énervement ne passait plus sous le portique. Inondés de colère, ils reprirent le chemin du TWIX, cette fois arbitré par le flegmatique Cazamayor ; Charly et la chocolaterie repris donc son cours.
Marou, revenu à la mêlée, était très en jambe. Il avait en effet convié deux charmantes collègues à venir observer le match et admirer sa plastique en pleine action. Sa myopie l’empêchant de constater qu’elles n’avaient pas trouvé le terrain, il se donna à fond et par un exploit personnel, il marqua le troisième essai. Maloménix se fit refaire le nez, Pym et Petit Jean montrèrent des signes de faiblesses dorsales.
Le match touchait à sa fin et il fallait l’interrompre vite car les VDQS marquaient un certain relâchement. Manu hurlait sur Charly pour qu’il siffle et nous libère. Mais les actions Maule Blacks s’enchainaient et sur un ballon porté de 40 m, ils égalisèrent.
Coup de sifflet final : 3 à 3. Manu ne décoléra pas de ce dépassement de temps « 7 à 8 minutes » selon lui ; le TWIX a du mal à passer lorsque les deux doigts restent serrés !
La Veuve