Défaite 4 à 2

 

Alors que la Belle de Fontenay bourgeonnait dans le Val de Marne, terre de ses origines, 16 valeureux VDQS partirent à la découverte de la rosière de Fontenay (en Parisis), charmante bourgade à proximité de Goussainville, lieu de prédilection pour l'atterrissage de Concorde.

Nous étions 15 à 19h09, mais Hervé notre aboyeur nous envoya un mail. Une réunion qui s'annule et nous avions un 16ème pour : Garder les sacs à valeur, servir d'impact player, couper les oranges, faire la touche et aller chercher de l'eau fraîche. Un luxe!

Ce ne fut pas le "match de la rosière" qui se déroule tous les ans fin juin, à l'occasion de la nomination de la rosière de l'année -tradition à Fontenay en Parisis depuis 1877- jeune fille du village et de vertu comme on en entend souvent parler dans nos chansons d'après match.

Le lieu du rendez-vous était au stade, Chemin des Demoiselles , si ce n'est pas un signe, ça!

Après vous avoir dit que le terrain n'était pas un champ de patates, pour en finir avec les allusions à cette cousine ValdeMarnaise, le "groupe resserré" entra en action.

Car comme nous le vivons dans notre quotidien depuis les dernières votations communales, les VDQS se sont constitué un groupe de combat :

  • Charles le Rochelais,
  • Thibaut l'homme aux Sakavaleurs,
  • Blanche-Neige,
  • Etienne, son beau-frère,
  • Baptiste, le cousin de Blanche Neige et par conséquent d'Etienne,
  • Vincent Glier,
  • Chouchou sans ses sushis,
  • Eric de Saint-Affrique,
  • Freddy,
  • Hervé l'aboyeur,
  • Olivier le Biker en HD (je n'ai pas dit en haute définition…) non fendu (pas comme la Bûche),
  • PYM,
  • Tic (sans Tac),
  • Pierre Pumba,
  • Julien,
  • Et votre serviteur PapyKaxu.

Il faut dire que nous avons une infirmerie qui est blindée.

L'engagement de chacun lors des matchs en serait plus la cause que le rythme d'enfer de nos coachs à l'entrainement, quoi que Corletto a confondu la semaine dernière le terrain synthétique avec une piscine olympique et un de ses genoux a touché le fond.

Sans parler de Moc qui depuis qu'il a vu les Gipsy King en tournée se fait refaire les Chicots, Petit Jan qui a trouvé une infirmière dans la forêt de Sherwood, La Bûche ou plutôt la Brindille qui se recolle de partout, Maloménisk qui porte bien son surnom, notre Marou qui est parti glisser (avé le petit doigt) en haut sur la montagne (là où Marie lui apparut, dégrafant son corsage, elle lui montra son … ) et notre reporter sans frontière La Veuve étant en convalescence entre Washington et Rambouillet pour présenter son court métrage "Bébé à tout prix" dans le monde entier. Et je passe les surbookés du boulot, les vacanciers, …

Du coup la composition de l'équipe s'avéra quasi toute faite et comme me fit remarquer Blanche Neige, " au moins, on va avoir du temps de jeu" !

Nos adversaires, les Rebelles de Fontenay n'étaient pas en train de bourgeonner - comme tout bon tubercule de l'ami Parmentier l'eut fait au printemps - mais de s'échauffer, à environ une trentaine.

Pour officier au sifflet, ils avaient fait appel à un arbitre et non à un de leurs joueurs. L'arbitre, du genre géant vert rapport à sa taille pour "géant" (pas loin de 2 m pour 120 à 130 kg) et à sa tenue pour "vert", nous orchestra de très belle manière. Et comme a dit Hervé à la fin du match : "quand un arbitre de 120kg te siffle une faute, tu l'écoutes et tu vas à 10m!".

Nos adversaires qui pour l'occasion étaient pléthore, voulurent faire 2 fois 40mn avec jeu au pied. Nous négociâmes raisonnablement 2 fois 30 mn avec coup de pied uniquement dans les 22 et une option sur la deuxième mi-temps, vu notre effectif et le leur, d'écourter celle-ci à 10 mn de la fin.

Les règles fixées, le match pu débuter.

Un match engagé, avec une pression mise sur les VDQS en première mi-temps. Le rebelles marquèrent rapidement leur premier essai. Les VDQS resserrèrent leurs rangs et à la suite de quelques percées délicates de Pierre Pumba (le collègue de Vincent Glier) et de Baptiste, Thibaut pu conclure par un bel essai. Le scénario se répéta et nos adversaires reprirent le dessus. Les VDQS, commençant à être bien dans le jeu purent, avec les même tactiques de groupés, départs à 2 etc…, permettre à Pierre de marquer tout en finesse en faisant gicler 2-3 Rebelles.

 

2-2 à la mi-temps.

Nous fîmes du coaching, Eric rentrant à la place de PYM, le reste de l'équipe restant en l'état.

La deuxième mi-temps fut beaucoup plus à l'avantage territorial des VDQS, mais nous adversaires firent gaillardement tourner leur effectif et nous trompèrent sur 2 contres. Nous faillîmes réduire le score en toute fin de match mais un ballon suppositoire-savonnette nous empêcha de conclure.

A 10 minutes de la fin l'arbitre nous proposa de stopper mais nous étions sur la lancée et avons eu tous envie de continuer.

Au terme des 2 fois 30mn , nous regagnâmes les vestiaires sur le score de 4-2 pour les Rebelles.

S'en suivi une troisième mi-temps ou 11 VDQS restèrent manger, et la soirée fut très sympathique et de bonne chère (hormis un Gamay qui était tellement jeune qu'ont aurait cru une cuvée 2014 ! Du coup, on a vu beaucoup de VDQS à l'eau!) mais pas chantée, ni d'un coté ni de l'autre.

 

A noter :

  • Des adversaires agréables dans le jeu . l'expérience (sur nos terres) est à retenter.
  • Les VDQS qui ont été soudés et ont appliqué les méthodes pratiquées à l'entrainement (départ à plusieurs, soutien autour du 10, …) Peut être une petit temps de retard sur quelques montées défensives.
  • Thibaut qui nous a narré en arrivant qu'il avait été obligé de s'arrêter 10 minutes en venant pour faire une séance de sophrologie à son scooter, celui-ci ayant fait une grande crise d'angoisse quand après avoir roulé une demi-heure, il se rendit compte qu'il n'était plus entouré de bouchons et de rue parisiennes bruyantes. Le contact avec la campagne l'a traumatisé aussi sec! Voilà ce que c'est ces scooters des villes…
  • Notre Chouchou national qui s'est énervé, ce qui n'est pas du tout son habitude, sur un déblaiement adverse fait d'un délicat coup de boule… Nous eûmes toutes les peines pour le ramener à la raison ,en lui faisant valoir notre faible nombre.
  • Nos deux néo-VDQS Baptiste et Pierre qui ont abattu un sacré boulot!
  • Notre 9, Hervé, qui a été pris d'une Marousite aigue, à savoir que son cerveau, donc ses mains allaient beaucoup plus vite que la cinétique musculaire de ses coéquipiers. Le deuxième symptôme est qu'il a cru plusieurs fois pouvoir se faufiler entre les colosses bleus d'en face, de par sa taille moindre. Mais il fut en bonne voie de guérison durant le match.
  • Julien qui nous bien faire rigoler en fin de deuxième mi-temps, se prenant pour une danseuse à mettre ses jambes en l'air suite à de doubles crampes dans les mollets. Faut le faire, quasiment un des plus jeunes du groupe qui se paye des crampes! On l'a questionné par la suite pour savoir si c'était du Riesling, du Sylvaner ou un Gros Plant le midi qui lui avait ça. Du coup il est sorti. Papykaxu, qui était sorti en milieu de 2ème mi-temps du re-rentrer. Le groupe se posa la question de savoir si on le faisait renter à l'aile et la réponse négative jaillit unanime. Ce fut Charles qui prit l'aile pour les dernières minutes.
  • Des touches VDQS mal maitrisées, principalement du au fait que les soutiens et le sauteur n'étaient pas habitués ensemble. Mais les ballons perdus au profit des rebelles ont donné quasi systématiquement à un en-avant de leur part sur la récupération du ballon volleyé.
  • Une particularité liée au peu de résultat des touches, nous avons du transformer quasiment l'intégralité des pénalités en notre faveur en mêlées!
  • Un exploit d'Etienne qui a rattrapé un des Rebelles suite à un coup de pied dans leurs 22 qui était arrivé presque sur nos 5m. Alors que le Rebelle se saisissait du ballon, tel Superman il s'est envolé pour le plaquer. Très beau geste qui nous a sauvé du 5-2!
  • De nombreux messages des VDQS blessés ou absents pour nous soutenir et nous féliciter. A défaut de vous avoir sur la touche , cela nous a fait plaisir!

 

Vive la VDQS!

 

Papykaxu