Victoire 3 à 2 Si la grandeur d'un club se juge à la profondeur de son banc, alors assurément la VDQS est un grand club. 29, c'était le nombre de présents en tenue hier soir, sans compter les fidèles derrière la main courante (Koxé, Bibi, Papy, Olivier Barbe. Ludo et Eric Lautrec passant plus tard dans la soirée). Du monde donc et du beau. Tout ça pour affronter les Old Blagues de Clichy-la-Garenne, une équipe qui, curieusement, rajeunie année après année ! Manu conduisait l'échauffement, comme à son habitude. Un Manu qui, depuis qu'il prend des cours de management, mène l'échauffement de manière beaucoup plus professionnelle. Tuons le suspense, la victoire des VDQS (3 essais à 2, Sallick, Ch.Corlay et Guillaume Billion) est logique. La lutte pour le ballon a été assez âpre, face à des avants adverses plutôt gaillards, mais jouant bêtement. Tout le monde s'engageait franco. Et inévitablement, cela provoquait quelques agacements de parts et d'autres. A tel point que le révérend père Dupraz, qui officiait au sifflet, haussait le ton plusieurs fois avant d'expulser du terrain le plus con de chez eux. Ce qui occasionnait les remerciements de quelques gars de Clichy, c'est dire la connerie du mec... D'aucuns sur la touche regrettaient à ce moment-là l'absence de Michel D., le célèbre auteur du best-seller « La psychologie, y'en a qu'une : défourailler le premier. », qui lui, Monsieur, aurait réglé le problème (le con aux chaussettes rouges) depuis longtemps déjà ! Si le jeu a surtout été concentré dans le petit périmètre, curieusement, nos trois essais ont été inscrits en position d'ailier. Ce match nous aura permis de bien nous préparer pour le tournoi de la semaine prochaine. Pour ce qui est de l'après match, le FNAR a encore frappé. Je m'explique. Les médias nous ont fait croire cette semaine que le gars qui s'est fait péter une bombe dans les pattes à Clichy-la-Garenne était le seul membre de ce groupuscule. Et bien non (non, non, non, non...). Les Old Blagues en font partie aussi. Pour mémoire, FNAR : Fuyons Nombreux Avant l'Repas. Ce qui fait que nous nous sommes retrouvés seuls à table. Cela n'a pas pourri l'ambiance, au contraire. Après une ruée sur l'excellent buffet de Gilles Blanc, même si le grand Pascal a regretté l'absence de carottes râpées, nous avons eu droit au répertoire habituel, mené par un Christian particulièrement en grande forme. Retenons une version collective de Jean-Françouais et un grand moment, l'imitation de l'éléphant blanc qui enc... la femme de l'empereur du Siam par Pascal (oui, le même. celui des carottes râpées !). Un barrissement digne de celui du colonel Hathi, dans le Livre de la jungle. Mais, chers lecteurs, veuillez m'excuser, si j'ai bien entendu l'imitation, j'étais un peu loin de l'action pour voir avec quoi Pascal avait remplacé la trompe... En tous les cas, ça déplaçait de l'air !
Mais, bonnes gens, si la finesse n'est pas toujours au rendez-vous dans les textes des chansons, sachez que cela a fait débat. Avec comme thème, la comparaison entre deux versions de « La fille du bédouin ». Comment est-on passer en effet de « en voyant son vagin » à « en matant ses gros seins » ? On se serait presque crû à Apostrophes ! La soirée s'est poursuivie avec d'autres discussions, plus futiles. Christian évitant par exemple de commenter l'actualité pétrolière... Enfin, si cela doit se terminer par la rencontre avec la cantinière... Je ne suis pas contre ! De leur côté, Alain T. et Ronan L. nous ont refait la fable du corbeau et du renard. Vous savez la dispute au sujet d'un fromage. J'ai quitté les bancs de l'école il y a longtemps déjà, mais je n'avais pas le souvenir qu'il s'agissait d'un munster. Passons.
Petit rectificatif. Apparemment, ce n'est pas Papykachu qui aurait poussé Vincent Dujardin aux fesses, pour un essai face à la BNP. L'auteur en serait un certain Daniel A. qui me la faire savoir de manière véhémente.