Les vieux Loups de Franconville – Victoire 2 essais à 0

Il est des jours où l’inspiration est en vacances. Il faut dire que le soleil dominical ne prête pas à la concentration. Du coup on se met à plusieurs pour faire ce compte rendu. La Veuve nous manque avec son verbe si délicat et cultivé…

Une bonne vingtaine sur la pelouse. Et oui, les séniors devaient répéter leurs entrechats et ont conservé le synthétique. Attention, j’en vois déjà qui hurlent à la polémique ! Que nenni, comme disait Bertrand, « vous n’avez jamais joué sur du synthétique quand vous étiez jeunes, du coup vous avez un effort supplémentaire d’adaptation à faire ! »

Malgré une semaine fort humide, voire diluvienne, le terrain était comme une plage du Touquet, sablonneux, mais pas marécageux. Du coup, nous pûmes y pratiquer le meilleur de nous-même !

Les Vieux Loups (pas de mer en ce 1er avril, mais de Franconville) avaient déplacé l’artillerie lourde et se présentèrent groupés et nombreux aussi.

Comme d’habitude on décida de faire 3 tiers-temps de 20 mn.

Premier fait notoire de la soirée, Fred le Tulliste, venu nous arbitrer, malgré une crève tenace. Nous ne pouvons que lui faire un ban, car c’est du pur de dur de VDQS ça ! Et il posa les jalons de suite, en indiquant que toute parole n’émanant pas du capitaine serait sanctionnée par une pénalité, puis en cas de récidive par la mise sur la touche du joueur bavard. Et il y en eu, et pas que du bavard…

Aux manettes (dois-je dire au commentaire et à la régie finale) Sergio, Manu étant parti écouter les cloches de Pâques ibériques. Une équipe rapidement mise sur pied, avec du costaud devant, nos adversaires n’étant pas des freluquets. Ce qui rassura Blanche-Neige, frustré qu’il était jusqu’à l’arrivée dans les vestiaires de ne pas savoir combien on serait de joueurs. Mais comme il était un poil détendu quand même, je le soupçonne d’avoir appelé chaque VDQS pour confirmer sa présence. Et pour se rassurer un poil plus, il avait fait venir sous la contrainte le joker familial Baptiste.

Un échauffement assez sérieux, avec Thibaud aux commandes et les mots qui vont bien (quand ça déchire les oreilles, c’est que ce sont les mots qui vont bien). En gros, les consignes : à fond, de l’engagement, et on leur pète dans la gueule. Ça ne pouvait pas être plus clair.

Etait-ce le fait que nous soyons le 1er avril, mais malgré un début assez tonique, il se trouva que le ballon devait être plus proche de la truite sortant de l’eau que du cuir avec des grips tous neufs, tant nous eûmes du mal à le maitriser. Un peu d’engagement, du temps passé chez notre adversaire mais point de score pour ce premier tiers-temps. Frustrant. Et qui dit frustrant, dit Thibaud pas content. Pas content du tout. Et c’est aussi une des premières fois que nous avons vu Sergio élever la voix. Ça veut tout dire.

Du coup, rotation d’une partie de l’effectif et c’est parti pour la deuxième période. Au cours de laquelle, enfin, après un pilonnage de la ligne de nos adversaires, sur une jolie carabistouille dont seuls les 9 ont le secret, notre doyen sur la pelouse Idéal du Gazon fit une feinte de passe-crochet-accélération-plongeon dans l’en-but !

Du coup, en fin de deuxième tiers-temps, le ton était moins féroce. Pas élogieux, mais moins féroce. Bref, après le léger ponçage de la première couche, nous en primes une petite deuxième afin d’avoir un fini laqué (je crains que mes travaux de rénovation et de peinture chez moi ne dénature un poil (de pinceau) le fil du compte-rendu…). Nous voilà repartis pour le troisième tiers-temps, avec une nouvelle rotation des effectifs.

Et nos adversaires, qui avaient quand même du répondant ne nous facilitèrent encore pas la tâche cette troisième période, avec leur ballons portés d’une efficacité reconnue. Cependant, il y eut une défense VDQS solide (ce qui a été un des points positifs de cette rencontre) qui nous permis de ne pas encaisser d’essai. Et sur une mêlée au niveau de leur 5m, la Brindille (depuis qu’il ne fait plus que 82 kg, le terme « La Bûche » est sensiblement pompeux…) marqua le deuxième essai de la partie.

C’est sur ce score que les deux équipes se séparèrent pour une troisième mi-temps mémorable.

A noter :

  • Toujours une adaptabilité exemplaire des joueurs à l’éclairage éteint dans un des quatre coins du terrain. Faudrait que l’électricien fasse quelque chose, ça devient gênant… C’est peut-être pour cela que les seniors sont restés sur le synthétique (j’ai dit, pas de polémique !!!)
  • Fred notre arbitre, qui non content de siffler avec la crève s’est fait une contracture au mollet mais a tenu bon (presque jusqu’au bout, voir plus bas). Surtout qu’il avait un autre match à arbitrer le lendemain.
     
  • Nous eûmes droit à un adversaire particulier. Je l’appellerai Averell (pour ne pas dire qu’il s’appelait Stéphane), peut-être pour une légère ressemblance avec le cow-boy au costume rayé jaune et noir. Un garçon qui se fit remarquer par une indiscipline récurrente tout au long du match. Fred le sortit une première fois en première partie, puis sur un geste d’humeur râlant en deuxième partie, en demandant à ce qu’il ne re-rentre plus. Mais comme Rantaplan voulant à chaque fois sauter dans les bras de Joe Dalton, il réussit lors de la troisième partie à rentrer en douce. Mais un échange pif-paf avec FofaYann lui valut une troisième sortie, définitive cette fois ci. Pour FofaYann aussi. Le garçon fut néanmoins un convive agréable une fois le ballon disparu…
     
  • Quelques instants plus tard, encore des bavardages (le terme est délicat). Exaspéré, Fred siffla la fin du match alors qu’il restait plus de 5 mn. Du coup, nous usâmes tous de diplomatie pour le faire revenir, avec succès. A posteriori, peut-être était-ce son mollet qui le faisait trop souffrir et qu’il prit le prétexte des râlements permanents des uns et des autres pour tenter une sortie. Nous ne le saurons peut-être jamais…
     
  • L’ingéniosité de Gautier, lors de la troisième période. Officiant en 9, alors que nous étions à 5m de l’en-but adverse. Une mêlée avec l’annonce « Bûche » ne donna rien. Du coup, la mêlée suivante quelques instants plus tard au même endroit, il annonça « Pareil !». Le plus amusant est que celle-ci fonctionna mieux que la première, la Brindille scorant sur le coup. Je pense que désormais nous n’annoncerons plus « Bûche » mais « Pareil » !
     
  • Le Fez, tiens, parlons-en. Nous avons pris la décision de l’attribuer au début du repas, car pendant la bière post match tout le monde est en train de refaire ledit match et de commenter l’actualité. Et du coup, on n’entend rien. Par contre, il faut effectivement que le récipiendaire soit présent au repas (voir plus bas le mot de Ronan sur Koxe). Et là, il y avait unanimité pour cette attribution. Bien que Petit Jan ait loupé un 5 contre 1, Bastagros un 2 contre 1, PapyKaxu obtenu la médaille d’or du lancer de pizza, il y en eut un qui se démarqua par son geste. Et il avait fait l’effort d’être là malgré un boulot nocturne, et en plus c’était la première fois qu’il pouvait rester diner, les contraintes rambolitaines l’obligeant à rentrer après la douche n’étant pas de mise cette soirée. Et puis c’est un anglais… Vous l’avez deviné c’est notre ami Mark, qui fit, sur une chandelle adverse, une fantastique réception avec un en-avant qui en a fait rêver plus d’un. Le problème avec un ailier c’est qu’il n’a personne autour de lui pour le masquer et là, tout le monde l’a vu. C’est de bonne grâce qu’il reçut le couvre-chef, salué par un God Save the Queen tel que nous l’adorons. Il répliqua instantanément par un « swing low, sweet chariot » d’anthologie suivi d’un marseillaise en anglais où l’on se rendit compte qu’il n’y avait plus de papier… Taquin, Mark… Cela eut pour effet de lancer les festivités de cette troisième mi-temps.
     
  • Notre dernier repas de la saison servi par la famille Blanc soutenue par ses extras efficaces. (35 annoncés pour le repas, 43 à table !). En effet, nos trois dernières rencontres sont la semaine prochaine à Montesson, puis nous irons à Maule en mai et Garches en juin. Sans oublier le match contre les ostéopates et « patettes » de Jérôme un samedi matin de juin. Un grand merci encore pour la qualité, la gentillesse et l’efficacité de nos restaurateurs !

 

Le mot de la fin à Ronan :

C'est assez rare pour que ça soit souligné:

La VDQS a perdu la 3éme mi-temps face à des adversaires redoutables !

La meute des Vieux Loups nous a pris à la gorge

 Même si nous étions  privés de nos leaders emblématiques (les Axens Brothers : le Président et son héritier naturel PYM) ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : nous devons retravailler les fondamentaux et acquérir des bases solides

Les Vieux loups nous ont quand même appelé les "muets du fond de la salle"

La VDQS c'est aussi 3 mi-temps

Pour reprendre une célèbre phrase du non moins célèbre Koxe :

"Tu peux manger sans avoir joué, mais si tu joues tu restes manger ...et quand tu manges tu chantes"

Bonne semaine à tous

Ronan