Victoire 5-2

De retour sur le terrain désormais officiel de Maule au bord de cette petite rivière, dans l’enceinte du parc Fourmont, du nom d’un ancien maire de la ville qui était vétérinaire. Soufflait-il avec une petite paille en verre ? L’histoire ne le dit pas. Par ailleurs, il est utile de savoir que le nom de Maule signifierait «  le port sur la rivière qui coupe le grand chemin »

Les retrouvailles avec les Maulois furent enjouées et conviviales avant l’entrée au vestiaire, tant il est que les bonnes relations entre les deux équipes se sont forgées depuis des années.

Heureusement que les absents n’étaient pas là ! En effet, la fin de saison, que ce soit pour nos hôtes d’un soir ou pour les VDQS, a laissé quelques traces dans les effectifs ou plutôt quelques absences.

Nous nous trouvâmes à 13 joueurs de chaque côté au coup d’envoi, alors que Laurent Girault finissait de se changer au bord du terrain, ayant eu le courage de venir depuis Tours le soir même, subissant du coup les aléas de la circulation. Parmi les 13, Kevin (de l’équipe des arbitres d’ile de France) que nous avions déjà compté parmi nous lors de quelques rencontres.

Du coup Manu n’eut pas eu beaucoup de difficulté à composer l’équipe si ce n’est la répartition avant-3/4. Freddy prit donc part à la mêlée VDQS lors de la première période.

Allez, citons les, ces héros qui traversèrent à leurs risques et périls les steppes arides de Saint Nom la Bretèche pour atteindre le rendez-vous du soir :

Blanche Neige,

Cauet,

Christophe Pouget,

Corletto,

Freddy,

Idéal du Gazon,

Jérôme sans ses étudiantes en ostéo,

Kevin,

Laurent Giraud,

Olivier à la Harley (pas La Brindille, il est cassé !),

PapyKaxu,

Petit Jan,

Pierrot Grenard,

Tic,

Et le manager général : Manu !

Les Maule Blacks étaient venus eux, avec … beaucoup de spectateurs ! Mais n’avaient pas plus d’effectif que nous.

Ils choisirent d’inverser les postes entre avants et ¾ pour la première mi-temps. Ce qui nous permit de pouvoir des cad-débo le leurs avants, notamment une feinte de corps de Charlot ( si, si !).

Ce fut leur british naturalisé qui inaugura les premières fonctions arbitrales de sa carrière pour la première mi-temps. Il se débrouilla d’ailleurs fort bien, en cela aidé par les uns et les autres.

La deuxième mi-temps où les Maule Blacks reprirent leurs positions habituelles avants - trois quarts vit Laurent remplacer Kevin chez les VDQS, Kevin qui officia avec beaucoup plus de rigueur au sifflet. Il fallut même le tempérer un poil dans ses décisions.

Résultat 5 essais à 2, un de Cauet, deux de Pierrot, un de Jérôme et un d’Idéal du Gazon.

S’en suivi une soirée où les VDQS étaient 13 à table, ce qui je dois le dire est un ratio joueurs/repas tout à fait honorable.

Soirée débutée par les binouzes habituelles, avec en sus de belles bouteilles de whisky 10, 12 et 16 ans d’âge à déguster, le tout accompagné de mini brochettes de porc caramélisé et autres douceurs apéritives.

S’en suivi un repas d’une qualité remarquable, comme à l’habitude. Par contre pas de choristes, les meneurs de chant n’étant là ni d’un côté ni de l’autre.

Séparation tard dans la nuit pour retraverser les champs et autres golfs sous la lune.

A noter :

• Un match d’une grande qualité, qui fût remarquée et par Manu et par Pierrot. On n’a effectivement pas beaucoup entendu Manu s’égosiller sur la touche (peut-être le vent était-il contraire ? :-)
   
•  L’absence de Thibaut a révélé la quintessence du n° 10 en la personne de Corletto ! Vision du jeu, distribution au tempo, habileté, un papa qui fait du bon cidre fermier, que de qualités pour ce joueur !!!
   
• Une prestation exceptionnelle de Cauet. En effet, il n’est pas rare de voir un ailier partir comme une flèche dans le couloir des 5 mètres pour aller marquer après une course exemplaire.
  Cauet fait mieux ! c’est dans un couloir d’un mètre de large et 50 mètres de long qu’il a fait valoir tout son talent en feintes de corps, toupie bulgare, brouette Tonkinoise, bambou des Carpates, suivi d’un pas de l’oie à la Campese. A cela une dextérité exemplaire pour rattraper les ogives délivrées par ses camarades, ce fut un exemple sur le terrain.
   
• A propos d’ogive, un nouveau surnom pour Freddy lorsqu’il reprit sa place parmi les ¾ : « Freddy le maçon, No passe, No Life ! »
   
• Kevin qui se vit servir un caviar sur un plateau à 5 m de la ligne et qui s’arrêta pour contempler le soleil couchant, se faisant ainsi rattraper par les adversaires
   
• Blanche Neige qui piqua quelques ballons en touche.
   
• Olivier, Petit Jan  et Laurent, fidèles compagnons du devoir toujours au cœur du labeur.
   
• Quelques étourdissements de Pierrot, qui n’est pas encore imprégné des règles VDQS. Il fit notamment un magnifique petit coup de pied à suivre savamment dosé, …. sur les 40 adverses ! Et il se rendit compte que la VDQS n’était pas qu’un long fleuve tranquille et finit dans la zone rouge en fin de match, de ses propres dires.
   
• Une angoisse de PapyKaxu à la reprise de la deuxième mi-temps, les Maule Blacks annonçant qu’ils n’étaient plus que 12 ! Résigné à laisser ses camarades jouer sans lui, il se hasarda à compter les joueurs noirs avec sa mine de basset artésien normand dépressif ; et là miracle ! ils étaient 13 sur le terrain alors que les VDQS n’étaient que 12 ! Heureux comme un caniche sortant du toiletteur, il se précipita en gambadant sur l’herbe verdoyante…
   
• Christophe P. a fait un match énorme avec des gros placages, à défaut d’avoir des balles en attaque (c.f. ce qui a été narré sur Freddy plus haut…) Il pensait être récompensé par son breuvage coloré en rouge habituel lors du repas mais dut se contenter d’un Colline d’Azur – Coteaux du Varois d’une belle teinte rosée.
   
• Tic faisant des commentaires, ce qui eut le don d’énerver PapyKaxu qui sans son sonotone pensait qu’il critiquait l’arbitrage !
   
• Jérôme qui, lors de l’apéritif, nous assura qu’il ferait l’effort d’emmener avec lui des étudiantes en ostéo pour nos rencontres dès septembre sous la seule condition que l’on ne soit pas affectés au niveau des adducteurs ;-) Faut pas déconner quand même, on n’est pas que des pervers !
   
• Notre ainé à tous, Idéal du Gazon qui nous assura qu’il remercierait avec ce qu’il faut tous ceux qui lui souhaiteront un bon anniversaire le 22 c’est-à-dire lundi !
   

Du coup, on croyait que ce serait un compliqué, mais ce fut une de ces soirées qui laissent un excellent souvenir, comme la dernière page de tous les Astérix !