Défaite 5 à 4

L'automne frappant à nos portes, l'envie de ramasser des glands au bord de l'autoroute A13 nous fît lever aux aurores, tels des chasseurs équipés pour une battue aux sangliers.

Est-ce la perspective d'un méchoui chez l'ami du petit déjeuner, l'ami du Chesnay, Serge Sixou, mais nous nous vîmes 40 arrivés à bon port ?

Hélas, nos pauvres adversaires en sous-effectif durent quémander quelques uns de nos valeureux guerriers pour compléter leur triste équipe. Tout de suite on proposa Alain Tiret, mais ce dernier ne mange pas de ce pain là, le maillot VDQS est comme une seconde peau pour lui. Alors on leur fourguat un jeune immigré en situation irrégulière revenu de la jungle de Calais alors qu'il tentait une nouvelle fois de passer le Channel : Marc Owen.

Sur la touche, les VDQS remplaçants trépignaient d'impatience, scrutant les faveurs potentielles des deux coaches Manu et Serge à l'affût de stratégies déconcertantes pour l'adversaire. Christophe Corlay mis à nouveau à profit ses 99 secondes de jeu pour marquer le premier essai et sortir, décrochant ainsi le surnom d'Hussein Bolt des VDQS. Après quoi, modestement il sortit.

Sur le terrain, déjà parlait la poudre : le canonnier de la croix verte balançait du 45 mm ; Michel Dumortier is back et il tient à le faire entendre (surtout à l'arbitre).

S'en suivi un match acharné fait de tactiques subtiles, de variations de rythme, d'agilité dans les passes, de ballons arrachés à l'adversaire dans les regroupements, de combinaisons en touche remarquables. Le soutien venait de toutes parts et cette domination laissa place au fair play. Une touche ratée de l'adversaire... on leur demande de la refaire. Un arbitrage hasardeux, qu'importe, le jeune Christophe fait ses armes. Le VDQS est chevaleresque et discipliné.

Dans un esprit très sarkoziste, l'ouverture à gauche porta ses fruits, laissant libre expression à nos trois quarts qui nous offrirent un festival chorégraphique digne de l'opéra Garnier.

Telles les premières feuilles d'automne, sont tombés aux champs d'honneur Daniel Amand, dont j'ai explosé les côtes en venant au soutien et Christophe Dayre  qui a profité de l'occasion pour piquer discrètement une chaise.

Bref : On a tous joué comme des burnes, on a passé un max de temps dans leur 22 pour finir avec des "en-avant". On s'est pris un essai débile dans notre en-but et des contres ridicules.

4 à 5, score final ! Notre bon président ne nous fit donc pas de discours de fin de match.

Le fez est quant à lui revenu à Arnaud pour l'ensemble de son oeuvre, sa lecture du jeu ayant emporté un franc succès. Bravo à lui !

Notons que notre Minimoy, Christophe Blanchot, nous a manqué dans les regroupements au ras du gazon et dans les cimes de la touche.

Quel gâchis me direz-vous. Que nenni. Déjà l'odeur du mouton grillé envahissait les vestiaires. L'ami Ricoré, Serge, nous indiqua la route pour chez lui précisant que des danseuses du ventre viendraient agrémenter le déjeuner. Serge partit donc très vite en avant garde.

L'adresse était fausse, l'invitation bidon, la déception totale.

 

Bilan : "Les Glands nous ont fait Marron."