VDQS vs PETITS PERES du vendredi 12 avril 2019
Un score de tennis : 1er set pour les VDQS : 6 essais à 4.
Je me lance dans un compte rendu qui n'aura pas l'originalité d'une fiction de la Veuve, pas la touche de PAPYKAXU, ni la patte de Christian. (Le « Jigoro Kano » des VDQS) …. Mais, qui aura le mérite d'exister surtout après cette belle victoire des VDQS.
Les essais ont été marqués (dans un ordre aléatoire) par : Thibaut 2 fois, Matthias, Benjamin, Nicolas et moi-même.
Nous nous sommes donc retrouvés au stade du Parc pour affronter nos adversaires de l’est Parisien : Les Petits Pères. Nous restions sur un match nul 3 à 3 lors de notre dernière confrontation.
Olivier Estrade, alias « Maitre Dupont-Moretti » n'a pas pu plaider ce soir-là. En effet, il s’est blessé dès l'échauffement, mais est resté jusqu’ à la fin pour nous encourager et attendre le verdict. La sentence est tombée pour lui, du repos, du repos, et surtout du repos.
Ce soir-là, notre équipe fut renforcée par deux « jeunes », Hugo, 19 ans, beau fils de Charles que nous avions déjà vu à quelques entrainements le samedi. Un beau profil de 3eme ligne. Et Nicolas (30 ans) bien connu au RAC, au VRAC et tout ce qui finit en « RAC » qui a également officié en 3e ligne.
En effet, nous n'étions qu'une petite quinzaine c’est-à-dire moins que nos adversaires. (18 ou 19 Petits Pères environ). Est-ce pour cette raison que nos invités n’ont pas accepté la règle des 3*20 minutes ? Au profit d’un format plus classique de 2*30 minutes ? Nous ne le saurons jamais, mais cela nous importait peu, car pour une fois, nous avons entamé le match dans le bon sens…. et fini en opération « porte ouverte ». Il y avait 6 essais à 2 à seulement 5 mn de la fin.
Sur la touche, quelques supporters ont bravé le froid, Papykaxu, Fofayann, Clem, (la compagne de Nicolas) ou encore la fille de Fabien qui a vu jouer son père, première ou deuxième latte, bref dans ce coin là en tout cas. (Il ne faut pas demander cela à un trois /quart…) Gauthier et son fils nous ont également rejoins.
Au sifflet, Gaylord arbitra cette rencontre avec cohérence, (il y avait pas mal de fautes dans les RUCKS qui étaient âprement disputés) pendant que notre coach "Danse avec les Genoux" se délectait du spectacle produit par notre touche : 100 % de touches gagnées sur nos lancers et peut-être 1 ou 2 sur lancers adverses ?
Depuis mon aile gauche, je vous préviens de suite, ce sera difficile de vous décrire précisément les actions des VDQS.
Je pense à un premier essai de Thibault côté droit en mode « je prends le périph » marqué assez rapidement, puis un bel essai de Mathias côté droit également et bien servi (c'est lui qui le dit) suivi d’un rush d'une quarantaine de mètres tout en puissance. Mathias avait il sans doute flairé une femelle Labrador dans cette période printanière favorable à l’accouplement ?
A ce sujet, Le facteur X, et cela n’avait rien d'érotique, fut la présence de Nicolas qui a donné le tournis à toute la défense des petits pères, à coup de franchissement, de raffuts, de placages. On espère le revoir, et peut être que dans 5 ans il souhaitera intégrer l'équipe ?
C’est d’ailleurs ce dernier qui me servit côté gauche à une vingtaine de mètres de la ligne. Raffut sur mon vis-à-vis avant d’échapper de justesse au retour du numéro XV. Cela fut suffisant pour aplatir.
Je me souviens d'un essai accordé pour les petits pères à la suite d'un maul bien construit qui termina dans notre en but.
Charles s’est une nouvelle fois fait un copain sur le terrain. Du coup il a gagné le droit de souffler 5 mn sur la touche après une petite friction. Ce demi carton jaune n’a pas duré longtemps car nous n’étions plus 15 à la suite d'une blessure de Pierre Grenard.
En deuxième mi-temps, Nicolas se fit la malle à diverses reprises, sur l’une d’entre elle, toujours côté gauche, il me passa la balle, après une vingtaine de mètres, mes jambes m'informèrent ( un peu tard) que j'aurai du mal à combler le dernier mètre avant le placage d’un joueur revenu. Benjamin au soutien, lancé vint conclure cette action.
A la fin du match, nous eûmes droit à la traditionnelle haie d’honneur puis un retour au vestiaire satisfaits par le contenu et l’état d’esprit.
Au diner préparé par les Blanc, une bonne trentaine de convives furent présents. En ce qui concerne le menu : Crudités en entrée, puis tranches de porc avec du riz, (je vous confirme que Thibaut ne mange pas casher, vu le nombre de tranches qu’il a englouti.) Fromage puis dessert, quelques fraises nappées de chantilly.
Au final une très bonne soirée, accompagnée de chants, dans la pure tradition VDQS, (« Ma tante », « la fille du Bédouin », « les couilles de mon grand-père ») Nos adversaires ont tenté un "Grand vicaire" qui n’aurait pas été du goût de Tata Christiane ni de Danse avec les Genoux s’il l’avait entendu.
La fameuse rubrique « A noter » en bref :
- On n’a pas vu la Veuve ce soir-là, et ce depuis qu'il a le même coiffeur qu'Antonie Claassen ?
- Nous avons joué sur le terrain en herbe, ou en terre c'est comme vous préféré appelé également « Tchernobyl stadium »
- Un match ou des ailiers marquent, les avants assurent leurs touches, cela n’arrive pas tous les jours en vétéran. Avec quelques VDQS supplémentaires (pas beaucoup 3 ou 4) nous aurions sans doute mieux fini. Cette victoire a fait passer une très bonne semaine à Frère Noaro, et c’est déjà pas mal pour notre coach en intelligence collective.
- Stéphane "Bastagros" s’est littéralement fait marcher dessus au sens « propre » du terme … sur la figure. Vu la tête qu’il avait après le match, je vous confirme qu’il n’est pas reparti avec miss Camping ce soir-là.
- Le bon état d’esprit des Petits Pères est à noter, une équipe que nous affrontons régulièrement depuis 3 ans environ, avec des scores globalement serrés.
- Thibaut a une nouvelle fois fait tourner en bourrique, son adversaire préféré, le n° 10 des Petits Pères, qui a une manière très personnelle de taper les renvois.
- Mark Owen, tout content d’être présent et prêt à jouer à n’importe quel poste : avant, arrière, gardien de buts, peu importe du moment qu’il joue.
- D’ailleurs, tout le monde devrait s'en inspirer. A la VDQS, on ne revendique pas un poste, on joue pour l’équipe, pas pour soi.
Comme dirait « Jason Chicandier » "Heu, c'est ça mon analyse"