Si l'ère glaciaire a fait disparaître les grands mammifères, le réchauffement climatique nous offre des températures acceptables pour jouer contre les Jurassiks Pack en ce début décembre.
Ce match marqua le retour de notre bon président Dupraz au sifflet. L'autre événement attendu de tous était sans conteste la prestation d'un joueur clef des VDQS qui devait en ce jour battre son record personnel. Saïd fut en effet à la hauteur se claquant le mollet dès l'échauffement : ne lui reste plus qu'à se blesser en sortant de sa voiture en venant au stade pour espérer être inscrit dans le Guiness book.
25 VDQS étaient présents dont Pistounet venu casser la gueule de Chouchou. C'est vrai que ce qu'il a fait est répugnant en cette période familiale de l'avent ; briser une famille !!!! En plus Pistounette continuait à errer près des terrains, habillée en sapin de noël avec des guirlandes fluos ! Passons !
Mais trêve de sarcasmes. La tristesse et l'inquiétude s'empara de moi. Le duo Curnillion-Billion, nos Tic et Tac étaient de nouveau séparés. En effet Guillaume est gravement malade depuis une semaine et a dû passer un scanner confirmant le diagnostique initial de son généraliste : Sinusite !!!! Au royaume des hypocondriaques les Guillaumes sont rois.
Revenons au Match.
Dès le départ le match fut électrique malgré un arbitrage équitable de Christian. Fixation et ouverture, les VDQS entamèrent la partie avec brio et dès la 4ème minute, Couton marqua un essai grâce au débordement et à des fixations impeccables de tous nos trois quarts.
A la 5ème minute Petit Jean se déglinga à nouveau la cheville laissant sa place à Mocx, revenu de son voyage en train à la Hague. L'apothéose du coaching de Manu se manifesta à cet instant. Afin d'apporter un peu de finesse au jeu des trois quart il fit entrer un nouveau centre, le Hervé Morin des lignes arrières, Christophe Dayre !!! Depuis toujours, il rêvait de ressembler à son Cousin Bienaimé, depuis toujours il rêvait de péter dans la gueule d'un centre et d'aller marquer ! Au bout de 20 minutes, sous prétexte d'un coup au tibia, il partit en touche reprendre son souffle.
A la 23 ème minute les Jurassiks égalisèrent.
Mi-temps. Christian depuis le début arbitrait remarquablement, c'est-à-dire mal. Où était passée sa fourberie légendaire. Nous dûmes lui présenter une boîte de Tahiti Douche afin de lui rappeler ses devoirs de tricherie.
La deuxième mi-temps débuta difficilement avec 3 bonnes minutes dans nos 22, pour finir par un effort collectif de récupération du pack et un dégagement de Marou.
Nous avions d'autre part, placé deux espions chez les jurassicks : Philippe Guillet et Cauet. Ce dernier fut démasqué lorsqu'à deux reprises, volontairement pour nous sauver, il vendangea des balles en or de sa ligne de trois quart plutôt véloce pour des vétérans.
A la 8ème minute, suite à un en-avant de Cauet, un cafouillage nerveux aboutit à un coup de pied sur notre pauvre Vincent Poujol alors au sol. Début de bagarre avec en leader Charly, et exclusion du 14 de Gennevilliers. Ce dernier, tel Frère Noaro, s'excusa tant qu'il pouvait afin de revenir sur le terrain.
La pression des VDQS montait et l'équipe harcelait la défense des Jurassiks. Au bout d'un quart d'heure, Christian fit sortir Charly qui dégoupillait à chaque instant.
Blanchot n'était pas en reste et perdait lui aussi les pédales : sur un renvoi au 22 adverse, il fit une de ses meilleures passes ! à Christian.
A la 28è minute, les VDQS furent crucifiés par un essai des ¾ Jurassicks.
L'injustice de ce résultat révolta tous les VDQS qui craignaient une coupure de lumière. "Kaïs a pris son viagra à 21H00, à 22h00 pile il nique" nous rappela Christian. Le collectif se révéla admirable en fixation et en ouverture et Vincent Poujol fut arrêté à 40 cm de la ligne d'essai, mais dans un ultime effort il étendit son petit bras pour écraser le ballon et égaliser. Aussitôt la lumière fut coupée.
2-2 Score final.
Notons que les Jurassiks boudèrent le repas ce qui fit le bonheur de quelques Séniors invités par leurs vaillants Vétérans VDQS, le tout en chansons jusqu'à 1h30.
Précisons ensuite que le Héros égalisateur Vincent avait effectivement asticoté du pied le Jurrassik que Christian a sorti.
Pour finir, quelques nouvelles d'Alain Tiret. Eh oui, avec l'Ecosse la malchance le poursuit : c'est le seul mec des Bouches du Rhône à ne pas trouver de Vol !
A propos de vol, quelqu'un saurait-il où est passé mon Tahiti douche ?
Bonne Semaine