Le départ prématuré de Christophe Blanchot m'oblige à prendre la plume pour ce compte rendu de reprise.

 

Le soleil venait de se lever sur l'herbe grasse du stade du Parc que Kaïs avait arrosée avec amour durant tout l'été afin d'accueillir ce qui devait être la rencontre de l'année : Racing vs VDQS. Le public déjà affluait et les grilles étaient sur le point de rompre lorsque la nouvelle tomba : forfait des visiteurs pour cause de grippe A.

 

Les 18 valeureux guerriers VDQS qui avaient tout le mois d'août sculpté leurs corps, manuel de Manu en main, durent se résigner autour d'un petit café noir servi frénétiquement par leur bon président Christian Dupraz.

 

Les mines bronzées, l'oeil vif et les corps alertes, les maillots multicolores s'élancèrent pour un nouvel entraînement physique et technique.

 

Afin de pimenter les quinze premières minutes de cross, Manu nous entraîna sur le nouveau stand de tir à l'arc afin de travailler notre « crochet mental » en évitant les flèches. Puis vînt les épreuves d'abdo que Passe-Partout (Ronan) et Passe-Temps (Christophe) effectuèrent avec les candidats. C'est seulement à cet instant que le Père Fouras (Daniel) sortit des vestiaires et prit la parole pour nous expliquer les nouvelles règles en vigueur : personne n'a décroché de clef à cette épreuve de Fort Boyard puisque personne n'a rien compris.

 

S'en est suivi un entraînement technique consistant à faire péter les gros au ras extérieur de l'ouvreur et là on sent que les VDQS sont en forme ! Ceci étant un problème reste à régler : "Comment atteindre l'extérieur de l'ouvreur en match ?".

 

11H30 s'afficha sur la montre de manu quand nous discernâmes au loin la silhouette d'un blanc immaculé de l'homme de la Résina, l'Ulysse d'Axens, le roi du régime crétois (avec du beurre), le Minotaure en gabardine de cuir, le dealer de polos en fil d'Ariane : notre bon président Christian Dupraz.

 

Alors débuta une demi-heure de match effréné durant laquelle une veuve est morte (moi-même), terrassée par cette reprise. Tel Sarkozy à la lanterne, mes gardes du corps me transportèrent au Val de Grâce en hélico où, après des examens poussés et une pipe de Carla Bruni, je repris connaissance ! au bord du terrain. Bref, tel Némo dans la scène du dentiste, j'ai suffoqué comme une bête et ne peux vous raconter en détail les exploits de chacun ; j'ai quand même aperçu Marc Authier courir après un pilier sans pouvoir le rattraper ! No comment.

 

Nous regagnâmes enfin le vestiaire 16, comme 16 m2, pour une douche bien méritée. La mairie, soucieuse d'écologie nous a installé un nouveau modèle de douche : le modèle « branlette » : on s'astique pendant 5 minutes pour trois secondes de giclée ! Moralité, c'est encore plein de savon que nous sommes arrivés à ce qui était le deuxième événement du jour : les 51 ans de Papykachu.

 

Au menu, Pastis 51 évidemment et tout ce qu'il faut en biscuits gras pour reconstituer ce que nous venions de perdre durant deux heures.

 

Bref, une reprise sur les chapeaux de roues qui nous fait penser que Chabal et sa bande ont pris le premier prétexte bidon, tant ils nous craignaient.