Accessoirement chantée par Michel Etcheverry, l’interprétation de ce texte rempli de nostalgie n’atteint son paroxysme que lorsque le chantre de la diaspora toulousaine, Alain Tiret, est sur scène. Hélas, ses prestations sont tellement rares...

 

Si tu n’as jamais joué...

Dans ce vestiaire étroit, les 2 grands bancs de bois,

L'odeur d'huile de camphrée…

Le bruit sec des crampons sonne sur le béton moi je n'ai pas oublié…

Tu te mets le maillot t'es tout neuf t'es tout beau qui sait si tu as peur ?

Un regard quelques mots le rugby ça tient chaud le dimanche à 15 heures…

 

Si tu n'as jamais joué,

Tu ne peux pas comprendre,

Qu'on et le cœur serré lorsque revient septembre.

A l'heure de vérité plus question de tricher, quand on est face à face…

Ce petit homme en noir et ce ballon bizarre… tout le reste s'efface…

Et tu donne et tu prends, et tu cours dans le vent vers la terre promise,

Et tu gagnes ou tu perds paradis ou enfer mais le temps cicatrise…

 

Si tu n'as jamais joué,

Tu ne peux pas comprendre,

Qu'on et le cœur serré lorsque revient septembre.

Et le combat fini, les frères ennemis ensemble sous l'eau pure…

Avoir la même foi, avoir la même joie ça saigne les blessures…

Et tu chantes à tue-tête que t'oublie la défaite tu chantes la victoire…

Toi t'as jamais chanté Montagnes Pyrénées, ni de chanson à boire…

Si tu n'as jamais joué,

Tu ne peux pas comprendre,

Qu'on et le cœur serré lorsque revient septembre.

Viens le temps des regrets et on oubliera jamais ça te feras sourire…

Un maillot déchiré, de vieux crampons brisés…

Des tas de souvenirs…

Ils sont bien de chez nous Mc Orland, Giraudoux qui t'ont si bien compté…

Et ne soit pas surpris si te parlant rugby j'ai la gorge nouée…

Si tu n'as jamais joué,

Tu ne peux pas comprendre,

Qu'on et le cœur serré lorsque revient septembre