Victoire de Novartis

Après un match fantastique contre Plaisir la semaine passée, les VDQS étaient dans une forme morale au top et ne craignaient en rien de se mesurer à une sélection chinoise. Le challenge des entreprises était devenu ainsi notre objectif de fin de saison.

Quel ne fut donc pas notre déception en rentrant dans les vestiaires de constater que le mercato avait débuté sans nous et que cédant aux sirènes des multinationales, nombre d'entre nous avaient retourné leurs maillots.

Novartis nous présenta ainsi une équipe de 75 joueurs, certains venus par avion de Toulouse, de beaux bestiaux représentants de la marque sur le tour de France. Curieusement, Pascal Massimon et Thibault eurent une condition physique incroyable ! .Dans ces conditions, la première place leur revenait.

Mes nouveaux amis d'Areva, emmenés fièrement par Nicolas Gillet échouèrent de peu, et ne purent décrocher le titre suprême ; comme on n'arrête pas le progrès, la chimiothérapie l'emporta sur la radiothérapie. Décidément ces deux équipes leader nous font rêver.

Axens, N°3 du tournoi nous piqua PYM, Hervé et les frères Dupraz (c'est vrai que christian, "le fondu savoyard", paraissait être aussi jeune que son fils). Corletto faisait partie des traitres en jaune (c'est un pléonasme) et alors qu'il ne tenait que 5 minutes contre le Chesnay en début de saison, il confirma ses performances de la semaine passée.

Solétanche, les N°4, prétextèrent un sous effectif pour nous barboter Bibi, "tout doucement" pour les intimes, Daniel Amand, auteur du best seller "maintenant j'éjacule en poudre", Jack, le jumeau asiatique de Marou, qui fit des étincelles dans les lignes arrières (comme quoi c'est des faux jumeaux).

BNP, nos sparing partners lancés à pleine vitesse sur des drops de MOC, finirent bon dernier malgré la complicité de Ronan, le voyou de plaisir, et l'inusable Dominique Marye. Suite à cet échec, ils découvrirent ensemble les commissions au cul.

Nous finîmes ainsi cinquième de ce tournoi et décidâmes de nous faire sponsoriser par Placoplatre l'an prochain, symbole de notre prestation. En effet dans Placoplatre il y a à la fois le geste et la conséquence du geste. Cheville cassée pour notre Pierrot Vaillant, Entorse pour le Dayre des Dayre, claquage au genou pour Papykachu, et votre serviteur arrive à présent à faire un 360 avec sa tête, très pratique pour s'épiler les poils du cul.

Je laisse le soin à notre ex-amis Corletto de détailler les résultats et les essais de chacun.

Revenons à nos VRAIS AMIS, tant il vrai que voir PYM armer son poing pour aligner Thibaut, n'est pas joli-joli.

En premier lieu, il est important de rappeler que nous avons ouvert ce tournoi et que nos deux premiers matchs se sont déroulés par 50° au soleil ce qui mit nos vieux organismes à rude épreuve. Premiers touchés, Idéal du gazon, Bruno Cauvin et Jérôme Couton, tous dépourvus de protection capillaire. Il est d'ailleurs étonnant de souligner au passage ce syndrome du ¾ (on peut ajouter revert et ronan) alors que ceux "qui mettent la tête", les avants, arborent de somptueuses crinières ! Curieux non ? Bref, passons.

Papy-Serge était venu avec sa tribut de Sixioux, son fils et son petit fils. On put ainsi comprendre l'évolution des indigènes des hautes montagnes du mont-valérien : à 3 ans, c'est super mignon, à 30 ça fait des ravages auprès des filles, mais alors à 50 ! .

Notre Capitaine Forest Autier nous a gratifiés de plusieurs percées nous menant à l'essai, une touche rapide également fructueuse mais son talent s'exprima à deux reprises dans les 22m nous démontrant qu'on peut faire des passes à un adversaire démarqué, aussi bien à la main qu'au pied : quel pédagogue !

Contrairement à Novartis, nous ne possédons qu'un Toulousain de banlieue, venu en voiture et non en avion. Le cathare joua et arbitra avec son béret.

Xabi ne joue qu'une fois par an : le 5 Juin. Après cette journée, on comprend et on l'accepte bien volontiers bien qu'il soit moins chambreur sur le terrain que sur la touche.

Freddy ne cessa de dire "Je vous le répète les gars, je suis ¾ ", "ta gueule et pousse" fut notre réponse.

Christophe Carlier a cru une seconde qu'il allait enfin marquer un essai dans sa carrière VDQS. "Une seconde pas plus", nous a-t-il confié.

Toujours à l'arrière ou plutôt au centre, se sont dessinés deux tactiques de jeux très subtiles : la brochette Novartis de Christophe Bienaime ou l'art d'enfiler successivement 3 mecs de 100 kg, et le Home staging (décoration d'intérieur) de notre amis Fred Noaro soucieux de ne pas faire courir ses avants.

A l'avant Olivier Buecher fût préposé aux touches et Olivier Lestrade au lancé en touche. Olivier Boutantin étant absent, on rebaptisa Michel Boutet "olivier" car chez nous, les avants, on peut difficilement retenir tous les noms.

Quant à Jérôme Schuler, il mérite décidément bien son surnom de Chouchou, ayant dragué honteusement un volontaire de la croix rouge qu'il prenait pour une gonzesse.

Papy,Billion, Marou et Poujol vinrent nous soutenir ; merci à eux.

Conclusion l'année s'achève sur un constat terrible : mieux nous jouons, moins nous sommes !

Mais l'âme VDQS, celle qui nous fait nous surpasser, cet esprit incomparable qui nous relève de chaque blessure et commander un pitcher à 6 euros, je vous le dis frères rugbymen, cette âme brûle toujours dans nos coeurs, comme les calories dans le ventre de notre président !