Chevreuse – VDQS 1-1

A contrario de La Veuve dont les circonvolutions neuronales ont une certaine latence à se mettre en branle, nous octroyant un compte rendu 5 jours après le match, je m’attelle dès ce matin, à la narration de nos exploits d’hier. Il faut dire qu’une séance de balle ovale avec 3 classes de minots pendant la journée au RAC, suivie par un match contre les Springbouks m’ont généreusement gratifié de crampes nocturnes à répétition -sans doute dues au manque d’absorption d’eau- brisant le sommeil et par la même favorisant la remémoration du film de la veille au soir.

C’est donc au détour d’un champ de vaches et d’un haras, bien au-delà du terminus du RER B, qu’Arnaud, BastaGros, Blanche Neige, Cauet, Charles, Christophe Pif, Emerson, Fabien, Fofayann, Freddy, Gautier, Jérome S., Laurent N., Ludo, Mark, Marou, Mathias, Nicolas, Olivier E, PapyKaxu, Petit Jan, Pierre Grenard, Serge, Thibaut, TiC,  Vincent, un sac à pharmacie, deux ballons et deux bidons se retrouvèrent chez nos adversaires du soir au fin fond de la vallée de la Bièvre. A 19h45 au complet. Nous manquaient juste nos coachs Manu et Sergio, indisponibles pour l’occasion.

C’est donc une formation en autogestion qui se prépara dans un vestiaire spacieux dont on ne saurait que souligner le bien être à notre municipalité…

Un temps clément et une pelouse excellente nous attendaient là-bas, à défaut d’adversaires qui arrivaient au compte-goutte.

Nous eûmes donc largement le temps de nous échauffer en attendant le coup d’envoi. Nos adversaires n’ayant pas d’extinctionite perverse de l’éclairage, nous pouvions décaler un peu le début de la rencontre.

Echauffement sous la houlette de Thibaut fait dans les règles de l’art. Un arbitre cabritain officia au sifflet. Nous avions tous en mémoire les pertes d’audition dues à la sifflenite aigue du match de l’année dernier en nos terres. Cette fois ci, il n’en fut rien.

La VDQS rencontra un premier écueil en la blessure aux lombaires de Nicolas à l’échauffement. Nicolas, qui est venu sur le parrainage de Jérôme S. chez les VDQS, aura tenu au moins le temps de l’échauffement, alors que la précédente recrue de Jérôme, un bayonnais bondissant, n’avait quant à lui fait qu’un seul entrainement. Jérôme est en progrès dans la sélection de nouveaux VDQS ! On espère que le prochain joueur qu’il va nous proposer tiendra une petite mi-temps. Ceci dit, Nicolas pourra aller voir Jérôme pour se faire remettre dans l’axe !

La rencontre débuta à 100 à l’heure. Les engagements physiques intensifs, bref du combat. Coté VDQS une équipe solide et expérimentée, coté SpringBouks une équipe expérimentée et solide, avec des éléments dans la ligne de trois quarts très vaillants. De l’agressivité saine des deux côtés. Peu de fautes non plus. D’où une première partie équilibrée. Il fallut attendre le milieu de la première mi-temps pour voir le premier essai. Sur une pénalité pour les VDQS à 10m de l’en-but cabritain, Nous vîmes tous Petit Jan partir comme un bulldozer en faisant gicler les adversaires pour aplatir dans l’en-but.

Et quelques minutes plus tard, nos adversaires déployèrent un jeu offensif où ils envoyèrent leur ailier à l’essai après un mouvement collectif complet. La mi-temps fut sifflée sur cette égalité.

La deuxième mi-temps débuta sous le sifflet de Charles et rapidement, il y eu quelques accrochages. Thibaut ayant fait un remarquable travail de concentration de la défense adverse sur  lui-même en première mi-temps nous avait annoncé qu’il serait dans le viseur des SpringBouks pour la deuxième mi-temps et qu’il allait alors falloir déployer le jeu jusqu’aux ailes pour les tromper. Mais il en prit plus que de raison, trois fois de suite, la dernière agression étant un placage sans ballon mais avec châtaignes. Les VDQS décidèrent unilatéralement d’arrêter la rencontre, qui partait en sucette. Donc 10 minutes de jeu en deuxième mi-temps. Nous rentrâmes au vestiaire sur ce score paritaire.

S’en suivit une troisième mi-temps sympathique ou 23 VDQS occupèrent presque tout le club house pour manger. On a beau se foutre sur la gueule, on est loyal lorsqu’est sifflée la fin du match et l’on laisse les querelles sur l’herbe.

Une troisième mi-temps avec un repas de bonne qualité,  la sauce aux oignons du poulet augurant quelques volutes fumeuses à venir, et où les VDQS firent la part belle aux chansons, nos adversaires n’ayant pas trop de voix (ou de répertoire).

A noter :

  • Un collectif efficace en défense, ce qui aurait fait plaisir à Manu
  • Une très belle action collective où Ludo envoya joliment Cauet au carton, celui-ci fut accueilli par un tas de Sprigbouks et en ressortit légèrement sanguinolent.
  • Un bel œuf de pigeon sur la pommette de Thibaut (sans doute un contact avec la pelouse trop appuyé J ) qui était bien assorti avec l’œil un poil tuméfié. Il eut droit à un pain, de glace ce coup-ci, pour résorber le mal.
  • Un Fez que l’on n’a pas trop attribué car Charles aurait pu le mériter pour ne pas avoir vu la baston dans son dos (mais bon il n’a pas des yeux dans le dos) ou Mathias aurait pu arrêter son ailer adverse sur l’essai de Chevreuse, son manque d’expérience rugbystique lui évitant de récolter le trophée.
  • Un point fondamental remarqué par tous les VDQS : A Chevreuse, le picher d’une litre et demi n’est qu’à 8 euros ! On dit ça, on dit rien…

Nous recevrons comme il se doit nos adversaires au mois d’avril, ce qui nous laisse 6 mois pour nous préparer.