"Il est des choses qui ne changent pas !"
"Mauvais sang ne saurait mentir !"
"Nous n'avons pas les mêmes valeurs !"

Je ne sais pas quelle est la formule qui est la mieux adaptée pour résumer notre match de vendredi.

J'avais décidé de remettre le Jurassic Pack de Gennevilliers à notre calendrier cette saison.

Ca a mal commencé avant le match même. Mardi mon correspondant m'a dit qu'il m'annoncerait jeudi matin combien de leurs joueurs resteraient pour le repas d'après-match. Je l'avais sensibilisé en lui rappelant que la dernière fois, aucun joueur de chez eux n'étaient restés. Jeudi après-midi, sans nouvelle de sa part, je l'avais appelé pour apprendre que sans doute personne ne resterait car 15 ?,?, c'est trop cher.

Des mecs qui refusent de mettre 15 ?,? dans un repas d'après-match festif avec leurs adversaires, on n'en connaît pas d'autres que ceux-là. C'était mal parti...

Vendredi soir, le match a démarré d'entrée sur un rythme assez élevé, avec un engagement physique intense. Les deux équipes développaient un jeu plutôt agréable.

Le Jurassic Pack a ouvert le score par son demi de mêlée qui s'échappe au ras d'une mêlée fermée aux 50 m en profitant de l'absence complète de notre 3^ème ligne aux abonnés absents.

La VDQS réagit par Christophe Bienaime qui perce au niveau de la charnière à 60 m de la ligne adverse et que personne n'arrête.

Les réflexions pénibles et provocantes des Jurassic Pack avaient déjà commencé.

Quelques minutes après, sur une faute grossière des Jurassic sur un ruck, ca dégénère avec accrochages et échanges de mandales.

On arrive à reprendre le match et les Jurassic marquent un 2^ème essai sur un ruck à 5m de notre ligne, mal géré par les VDQS.

Le jeu se durcit alors et devient de plus a plus difficile à contrôler.

Juste à la fin de la mi-temps, sur un ruck de plus où d'ailleurs les Jurassic avaient le ballon, un abruti de première s'est mis à piquer une crise contre moi en hurlant comme un malade. Je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi car c'était la foire d'empoigne sur tous les rucks de la part des 2 équipes.

C'était la goutte qui a fait déborder le vase.

J'ai sifflé la mi-temps et j'ai donné le sifflet pour aller à la douche.

Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé ensuite. C'est apparemment parti en free style et tout ce que je sais, c'est que quelques minutes plus tard, j'ai vu arriver tout le monde aux vestiaires. Il semble que Manu ait pris la décision de ne pas reprendre le match. Ce fut bien sûr difficile pour les VDQS qui n'avaient pas encore joué et devaient rentrer pour la 2^ème mi-temps... Pardon à eux mais la majorité jugeait préférable de s'arrêter là et je pense que c'était la solution de sagesse.

Comme annoncé, les Jurassic ne sont pas restés au repas. Je n'ai vu personne le regretter.

Il y avait 27 VDQS pour ce repas qui a été fort sympa ! Du roboratif comme les Blanc savent le faire : charcuterie variée, confit de canard - gratin de pommes de terre, fromages, fraises au sucre.

On a chanté ensemble une nouvelle chanson pour les VDQS : Fernande de Brassens (quand je vois Lulu, là je ne bande plus...) et nous avons accompagné Père Cauet dans un pas de Boogie Woogie d'anthologie.

Un hommage à la machine à laver la vaisselle, quelques extraits de Brassens partagés, et un moment de convivialité comme on les aime. Ceux qui ne sont pas venus n'ont pas de regrets à avoir pour le match mais peuvent en avoir pour la soirée.

Oublions cette erreur de calendrier, qui ne se reproduira plus, et continuons sur la voie VDQS que l'on aime.