Peut-on faire un tournoi VDQS en opposant quadragénaires, quinquagénaires et sexa ! piles ? Telle était la question et tel était le défi qui s'offrirent à nous le 3 septembre.

Sous la houlette d'Alain Tiret trois équipes se constituèrent dans un bordel noir à faire démissionner Manu et Dupraz. Heureusement ces derniers passèrent l'après midi ensemble dans les sous-sols des vestiaires à échanger des souvenirs de vacances gréco-ibériques, d'évoquer la chute des bourses durant l'été, tout en rangeant le dressing de Bibi. Bref après moult tergiversations trois groupes se formèrent :

Les quadras : rien à dire.

Les quinquas furent emmenés par le "Toulounais" qui astiqua son équipe avec "de la jouvence de l'abbé souris" de sorte que Dayre, Bienaimé, les fils de chouchous et je ne sais qui encore vinrent corrompre la pyramide des âges.

Enfin Les sexagénaires, rassurants par le rythme, réunirent tous ceux qui avaient peur que ça aille trop vite.

Le premier match opposant Quadra et Quinqua donna le ton de ce tournoi : bouffées de chaleur, règles inexistantes, organismes mal lubrifiés, pénétrations chaotiques,  les VDQS inventèrent le "Rugby ménopause" !  L'injustice et la triche validée par Danse avec les genoux atteignit son paroxysme lorsque fut instaurée une règle interdisant aux quadras de faire plus de dix mètres sans faire de passe. En échange on interdit à Dayre et Bienaimé de blesser plus de dix mecs à chaque charge. 6-5, les "quinquas" l'emportèrent prouvant ainsi que Tiret a un avenir politique dans la région PACA.

Les sexagénaires restés à l'ombre avaient consciencieusement testé le matériel médical, dont "l'éponge magique" bio et homéopathique, breuvage anisé aux chiffres du jour : 51. Euphoriques, ces derniers subjuguèrent les quadras par leur talent à faire circuler la balle. Xabi fit vibrer le public par des feintes de corps, ses crochets surprirent les meilleurs plaqueurs et ses accélérations laissèrent sur place des quadras déshydratés. A la mêlée, Papykatchu et Bibi, les historiques VDQS arracheurs de ballon,  démontrèrent à qui en doutait que "rien ne sert de courir, il faut tricher à temps".  A noter la prestation de JC Chauvin qui je crois marqua un essai. Score final !  ? Personne ne s'en souvient, les cas d'alzheimer se multipliant dans cette équipe.

Le match suivant opposant quinquas et sexas fut donc la rencontre la plus attendue puisqu'elle devait opposer les plus mauvais esprits des VDQS. Nous attendions en effet un duel de grandes gueules de l'arbitrage : Tiret-Amand d'un côté, Noaro-Gauthier de l'autre, les porte-voix contre les porte-flingues ! Et puis il y avait les vis-à-vis, Xabi contre Barquissau, Dumortier contre Lebreton, Koxe contre ! tout le monde. Au bout de quelques minutes de spectacle je vins m'asseoir sur le banc des entraineurs pour contempler de plus près le spectacle et me retrouvais au côté de Papy qui venait de sortir. Je découvris ainsi ses dons d'imitateur : Claude fait  effectivement très bien le Rouget échoué sur un rocher. L'oeil vitreux, le teint pourpre, la bouche s'ouvrant et se fermant mécaniquement pour tenter de respirer, Papy m'étonna par le réalisme de son mime qu'il accompagna d'effluves de fenouil  issues de l'éponge magique : quel artiste ! La canicule commençait à faire des dégâts et les rangs sexas s'éclaircissant, je partis jouer ¾ avec eux. Score Final : Victoire des sexas . Normal c'est mon équipe.

On pensait tous avoir fini à cet instant. C'est là que Tiret nous annonça : "Bon ben maintenant on peut commencer les deuxièmes mi-temps !".

Après 15 minutes de pause, nous entamâmes un nouveau match quadra contre Quinquas. A cette occasion nous fûmes mis dans l'embarras à deux reprises. La première fut la gêne occasionnée dans les tribunes par la seule femme de joueur présente : Pistounette ! Cette dernière fut prise d'hystérie en voyant jouer son mari et surtout en le voyant marquer un essai, chose qu'il avait foiré à trois reprises en Irlande. Les hurlements de plaisir de la belle épouse de Pistounet  laissaient entrevoir à ce dernier une soirée torride que nos chastes esprits n'osaient imaginer. L'autre embarras vint de Philippe, notre écureuil de la mairie de Paris qui se tordit le genou. Match non officiel, cotisation annuelle non réglée, assurance caduque à cet instant, chacun se demandait : que faire en de telles circonstances ? Que ferait Christian ? Dans le doute on le mit à poil pour couper tout lien avec la VDQS et on le jeta du pont sur l'A86 afin de simuler un banal accident de la circulation.

Le match quadra-sexa fut le dernier et à la demande générale, j'acceptai de l'arbitrer. Il était temps de mettre bon ordre dans le jeu et d'instaurer une discipline exemplaire à ces fortes têtes. A l'image de Caza je pris donc une voix grave afin d'asseoir ma suprématie et d'une main de fer fit respecter les entrées en mêlée. Le mauvais esprit étant le thème de ce tournoi je me fis un devoir d'être encore plus con que les joueurs, surtout quand je me gourais et donnais la pénalité à celui qui venait de faire faute. L'égalité était parfaite lorsque les quadras marquèrent l'essai de la victoire contesté par les sexas. Craignant pour ma vie, je fis appel à l'arbitrage vidéo Toulounais et la touche fut confirmée. Dans un ultime élan de bravoure, Vincent Poujol exfiltra le ballon des échauffourées rugbystiques et permit aux quadras de confirmer leur domination. 3-2 score final (ce coup ci je m'en souviens ! j'arbitrais).

Savonnage au vestiaire et rinçage au bar, les festivités se révélèrent thérapeutiques car il fallait très vite réhydrater les organismes. S'en suivi une courte allocution du Cathare RAC (35 minutes sans coupure pub) puis une remise de Magnum Mangin par The international flying president de passage à Paris. Manu, Chauvin, Pierre Dumortier, Eric Lebreton, Papykatchu, Barquissau et Tiret reçurent le trophée liquide, ce qui signifie que la VDQS possède désormais un Solde de 14 litres de champagne pour une prochaine soirée.

Hélas, Guillaume Billion ne put rester devant rejoindre son foyer, son épouse devant accoucher ces jours-ci ! . Bravo. 4 enfants de nos jours c'est aussi rare que de cueillir un trèfle à quatre feuilles ! Pourquoi je dis ça moi ?

Devinette : Sophie, ma femme, arriva juste avant l'orage. Sophie, la femme de Pym arriva à vélo pendant l'orage. Laquelle était la plus humide ?.......Pistounette évidemment qui encore toute émoustillée par les exploits de son époux, l'avait gratifié d'une robe printanière. En vain. Sur-réhydratation et sous alimentation plongèrent l'ailier en léthargie  dès 22h00. En tête de ce tiercé, Pistounet fut suivi de près par Pierre Beurton et Bibi (voir les photos ici). Ce dernier était tellement HS qu'il ne put réagir alors que sa femme, Chantal, alias Chérie-bibi, se faisait érotiquement masser les mollets.

Le retour de Philippe en béquille, la jambe immobilisée pour 1 semaine,  nous permit d'être rassuré et d'effacer en partie l'ombre de son accident sur cette belle journée. Recueilli par un patrouilleur de la DDE sur l'A86, l'association des VDQS échappait en effet aux poursuites judiciaires. Ouf.

Pour Finir, J'ai croisé Christian Lundi qui m'a informé que Tiret avait oublié ses papiers et son portable au club house samedi soir ! To loose or not to Loose ?.... c'est plus la peine de se poser la question.

Bonne semaine .