"Yes, we can", slogan pas mal utilisé ces derniers temps, que nous reprenons à notre compte au sujet du match de hier soir. Oui, nous pouvons jouer en équipe, soudés, organisés, contrairement à ce que l'on a proposé la dernière fois, contre l'Ecole Militaire. Hier soir, la VDQS a fourni une belle prestation face à une équipe de Clichy plus jeune, coriace et rugueuse en défense. On peut regretter de ne pas avoir gagné. Peut-être le méritait-on sur l'ensemble du match, cependant n'oublions pas la dernière minute... Mais reprenons au début.
Comme d'habitude le vestiaire sonnait le creux à l'heure du rendez-vous. On s'est rapidement compté 7 puis 10 et enfin 15 à l'heure de l'échauffement. Vu l'épidémie de forfaits annoncés durant la semaine, on se sentait un peu dans nos petites godasses, quand l'adversaire était au complet et avait déjà 30 minutes de chauffe ! Heureusement, quelques retardataires, et pas des moindres (Ch.Bienaime, N.Gillet, Y.Guillaumin), arrivaient au pas de course. A 22 plus Manu en head coach, on respirait un peu !
Les dix premières minutes étaient difficiles. Impossible de mettre la main sur la balle, on subissait à chaque impact, et l'adversaire semblait en jambes derrière. Et ce qui devait arriver... On prenait un essai. Curieusement, c'est à ce moment-là que nous nous sommes repris et là, ça a été une autre soupe. Devant, les ballons portés leur faisaient du mal, nos ¾ poussaient quelques belles actions, mais on échouait toujours à quelques mètres. Jusqu'à un énième ballon bien au chaud, on les a enfoncé sur 30 mètres après une belle prise en touche, au final déposé par Yann Bied-Charreton dans l'en-but adverse.
1-1 à la pause, logique. Quelques roulements orchestrés par Manu (dommage que derrière il n'y avait pas de remplaçant supplémentaire, Mark Owen sortant rapidement en début de partie), quelques conseils et c'était reparti. La seconde période fût une longue domination de la VDQS, hélas, sans concrétiser. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé ! Mais les mecs d'en face avaient mis les barbelés. Peut-être a-t-on manqué un peu de lucidité en n'envoyant pas le ballon au large après plusieurs percussions ? Les choix sont faits, et Pascal et Matthieu nous ont bien dirigé en 9 tout au long du match, n'en parlons plus.
Il restait une dernière action avant la fin du match, et elle allait durer un bon moment. Le ballon changeait de mains plusieurs fois et on ne sait comment, tout d'un coup, un mec d'en face s'est échappé, ballon sous le bras. Il était encore à 60 mètres de notre ligne, mais pas de doute, il allait offrir la victoire à son équipe. L'enfoiré ! Le poignard, on l'avait dans le dos et jusqu'à la garde ! Les gars de Clichy levaient les bras, sautaient de joie et nous, bras ballants, ont se préparaient à avoir les boules.
Il restait cependant 20 mètres à faire au gars. Soudain (vas-y Toto, mets la musique de Apocalypse Nao, quand les zélicos y z'attaquent), surgit de nulle part, SuperPapy est arrivé. Poing en avant, cagoule et cape de superhéros, slip par-dessus le pantalon, il a cloué l'échappé sur place, au grand dam de ses équipiers ! Putain, le grand ouf de soulagement qu'on a poussé ! Merci Papy (Toto, tu peux arrêter la musique, on s'entend plus). Au cours du match, il nous avait déjà fait une relance du feu de Dieu, un peu comme Heymans, c'est dire.
Quand le gars de l'ORTF lui a remis le trophée du "Man of the match", il l'a joué modeste : "On est rien sans les autres. C'est en équipe qu'on a réagi. L'important maintenant, c'est de préparer le prochain match." Un seigneur ! Il a bien tapé dans la gourde à table, mais honnêtement, on ne sait pas à quoi il tourne le Papy. Aux dernières nouvelles, il envisageait de s'inscrire au Tour de France 2009 !
Un qui est moins en forme, c'est Christophe Dayre, cousin de Ch.Bienaime et nouveau venu parmi nous. Symptômes classiques du gars pour qui, pendant des années, l'activité physique se résumait à aller du canapé au frigo pour y prendre une bière bien fraîche : le souffle est court. T'inquiètes pas Christophe, beaucoup d'entre nous sont passés par ce stade !
La suite, c'est du classique, bières, bières, bières et repas. Kais et son épouse ont remplacé hier soir Gilles Blanc aux fourneaux : feuilleté, boeuf sauce champignons, pommes dauphines, salade, fromages, fondant au chocolat et sa crème anglaise, café. Le sportif se trouvait ainsi requinqué !
A part ça :
Sur la touche, visite de JC.Chauvin (notre doyen, je vous le rappelle) accompagné de son fils, et d'Olivier Barbe.
Arbitrage pédagogue de Ch.Coutant, bien qu'encore une fois il avait mis ses lunettes qui ne regardent que d'un seul côté ! Christophe, je te l'avoue, tu n'as échappé au bain de boue en fin de match QUE parce que les projos se sont éteints subitement. Statistiquement, tu n'auras pas toujours cette chance...
Ph.Curnillon s'est encore fait un ami chez les adversaires...
Beaucoup d'absents donc et c'est le constat qu'on dressait : à part Manu, pas un VDQS historique à table ! On espère que cette faute de goût sera vite réparée.
Si Christian n'était pas là, son esprit a illuminé notre performance... En effet, nous avons joué avec un ballon estampillé "Bourgoin" !
Mark Owen, même si tu es anglais, on espère que ce n'est pas trop grave !