Le match d’hier soir contre les OH Stade Français s’est très bien passé même s’il s’est conclu par une défaite 3 à 1 pour la VDQS.

Les effectifs étaient très réduits (16 joueurs de chaque côté) et surtout les OH étaient tout sauf une équipe de vétérans. Ils avaient 4 ou 5 vrais vétérans et le reste était jeunes voire très jeunes (sans doute plusieurs en-dessous de 25 ans).

Cette différence de « fraîcheur » a été compensée d’une part par le fait que le terrain était très gras voire boueux par endroits, mais surtout d’autre part par une engagement féroce des VDQS, jouant essentiellement au près des points de fixation par des jeux à une ou deux passes et des percussions gaillardes.

Cueillis un peu à froid dans le 1er tiers-temps, en particulier par un essai « facile » des OH suite à une erreur de placement défensif, puis par deux autres essais un peu faciles aussi, les VDQS ont réagi en fin de ce premier tiers temps en marquant par Pierre Grognard.

Comme vous pouvez le comprendre les deux autres tiers temps se sont donc soldés par des scores de 0-0, ce qui est en soi un exploit pour les VDQS.

 

A noter :

  • On peut avoir des regrets de l’effectif trop limité de la VDQS et des trop nombreux absents qui auraient pu suffire à faire basculer le match. Comme d’hab, l’approche de l’hiver érode l’effectif les vendredis soirs.
  • Le match fut d’une grande correction dans le respect des règles (ou presque…) et votre serviteur, qui était au sifflet suite à la sollicitation de Manu, a eu la tâche plutôt facile
  • Nos adversaires, en faisant abstraction du problème d’âge, avaient un excellent esprit sur et hors du terrain
  • Les VDQS ont vraiment réalisé un superbe match et sont sortis fiers du terrain, à juste titre
  • Manu était tellement « dans le match » qu’il n’a pas pu s’empêcher de gueuler contre certaines de mes décisions d’arbitre, pas toujours à bon escient, même si j’ai tendance à être tolérant avec certains plaquages… On ne se refait pas…
  • Contrairement à ce qu’ils avaient annoncé, les OH sont finalement restés une dizaine à manger avec nous, ce qui était sympa. On s’est retrouvés 27 à table et on n’a donc que trois parts à payer à Gilles pour respecter notre engagement de trente repas minimum.
  • Comme d’hab, Gilles nous a fait du léger : salade de gésiers, entrecôte à la crème avec frites, fromages divers, mousse au chocolat, le tout poussé par le gros rouge qui tache traditionnel…
  • Comme d’hab encore, les VDQS ont été impériaux sur les chansons et ont écrasé à plates coutures les OH, malgré une tentative de Grand Vicaire de leur part méritoire mais un peu molle (Danse-avec-les-genoux aurait bouilli). Entre autres classiques (la femme aux morpions, la fille du bédouin, les odeurs, mon oncle…), Lapic nous a ressorti des choses lointaines de sa mémoire (Tous les dimanches, j’m’astique…), Fred et Ian nous ont livré des chansons made in England, suivie du traditionnel « Et les anglais, ces… », Miguel nous a sorti une chanson espagnole à faire pleurer dans les chaumières, et j’ai apporté un peu de poésie dans ce monde de brutes avec Jean-Gilles.
  • On s’est quittés très amis et on a parlé d’un match retour chez eux.

 

Bref une très bonne soirée VDQS où il ne manquait qu’un peu plus d’effectif.