Vu les paroles de la chanson, il est difficile d'enchaîner quoi que ce soit après. Et Christian Dupraz le sait bien. D'ailleurs, il n'a rien trouvé de mieux pour clôturer les repas d'après-match. Allez ouste ! Ce serait un certain Jacques Combier, ancien du RAC (époque Dupraz-Dumortier), qui aurait proposé cette chanson pour la première fois. Depuis, le dénommé Combier est parti à la Réunion, sûrement pour cacher sa grande honte d'avoir offert cette chanson à l'humanité.

 

Un jour à ma femme, j'lui dis comme ça :

« Si on s'fendait d'une taule ? »
« D'ac mon p'tit père, elle fait, ça m'va
On vivra sur les gaules. »
J'dégotte un boxon,
Qu'est pas trop cochon
Du côté d'La Villette
Tout près des fortifs
Où les gens comme il f'
Viennent faire jouir leur quéquette (bis).

Comme local ce n'est pas très grand
Une pièce et une cuisine
Où s'que son coup tiré, l'client
Y va laver la pine.
Messieurs les biffins,
C'est pas des rupins,
Y'foutent que ça trognotte.
Et quand c'est bouché
Ou bien occupé
Y vont s'laver aux chiottes (bis).

Comme tapins il n'y a trois raquins
Aux têtons qui dégueulent.
C'est pas des femmes, c'est des bourrins
On leur chie sur la gueule.
Elles n'ont plus d'cloison
Entre l'cul et l'con,
Vrai barbaque à hospice.
Et du fond d'leur frac
Tout rempli d'morbacs
Elles chient dans leur matrice (bis).

Le dimanche, il y a tant d'clients
Que ma femme et ma fille
Sont tout' la journée sur les rangs
A s'faire branler la quille.
Elles sucent le client
Qui décharge dedans
Et moi, plus qu'intrépide,
J'me fais enculer
Mais ce dur métier
Crève mes hémorroïdes (bis).