Victoire 3 à 1 Malgré le marketing viral des Champagnes Mangin, les VDQS résistaient depuis plusieurs semaines aux attaques extérieures. Déjà, six jours plus tôt, le VDQS avait surmonté les coups de butoir des Vieux Glands ainsi que l'hémorragie de Pym et s'apprêtait à affronter une nouvelle pathologie plus dangereuse cette fois car issue de son propre corps : le polype à la perche. Le pronostic vital était engagé...

 

Le cas était sérieux et avant de rejoindre la salle d'opération, nous fîmes un rapide Electro-Suffisant-Gramme, Un ESG en langage médical. Or, contrairement à l'an passé cette maladie chronique ne présenta que 12 anti-corps, moins virulents, contre 28 pour les VDQS. Chacun demandait au Pr. Vincent Dujardin si son frère Marc, éminent spécialiste des Césariennes, serait présent pour l'opération. Ce dernier avait en effet une réputation légendaire que le Dr. Bertrand Hochard enseigne encore aujourd'hui à ses internes en toxicologie : le Pr. Marc Dujardin avait en effet l'habitude obsessionnelle de graisser et polir le Wallaby, sorte d'outil ovoïde, durant toute la semaine afin d'opérer proprement le WE. Hélas nous confia son frère le Pr. Vincent, Marc n'opère plus tant il a mal au dos ; il est presque Intouchable. De plus, il a changé de carrière avec succès : "C'est lui qui a écrit tous les dialogues de La marche de l'empereur et de The Artist !" . Quel talent ! Bref il sera absent !

Afin d'équilibrer la thérapie face à ce désordre hormonal, Les professeurs Solanas et Dujardin effectuèrent quelques transfusions. Dans ces globules rouges nous trouvâmes un enzyme glouton (Lautrec), une plaquette blanche (Pierre ....), un chromosome atrophié (Idéal du gazon) et un gêne irradié (Laurent Nègre). Le dosage terminé, il fallu constater que nous avions affaire à une maladie auto-immune où les anciens anticorps VDQS cherchaient à mettre à plat le gaillard.

Tandis que le professeur Bibi, chirurgien en chef, se préparait avec une tenue stérile (comme d'hab), une jeune infirmière toute de fluo vêtue vint à la rencontre du staff médical venu assisté aux soins. "Salut je m'appelle Pistounette, vous pouvez dire à Chouchou que je lui file rancard à 12h45 à Garches, il a embarqué un de mes sacs avec plein d'affaires sales et humides...". Même si on aime bien Chouchou, l'interne Pistounet fait aussi partie de notre staff et nous refusâmes de donner suite à ces échanges carabins.

Il était temps de débuter la thérapie et ça commença mal. Sur-dosé en complimenticiline, le gêne trans-muté Shubaka réceptionna le virus avec ses membres inférieurs provoquant un en-avant d'un autre gêne passif. Ce dérèglement pédestre du macro-gêne se produisit à plusieurs reprises ce qui énerva au plus haut point le Pr. Solanas qui pourtant reste toujours pondéré et calme durant les opérations.

La fièvre monta subitement en quatre minutes, le polype envahissant tout le corps et nécrosant les 22 derniers centimètres de sa verge. C'est alors qu'un méta-bloquant des laboratoires Coréens Papykatchu, se saisit du virus et l'éloigna à bonne distance avant d'être à son tour stoppé à mi-chemin.

Au bout de 6 minutes le professeur Solana fut pris de désespoir en voyant son arme secrète défaillir : sa prothèse gastrique de la série Poujol-Men-Caire, se trouva pulvérisée.

De nouveau le polype à la Perche mettait la pression et durant une nécrose dans les 22. Le corps expulsa le virus de la nécrose en direction de leur anus artificiel de la marque Nouaro afin qu'il l'évacue. Hélas, un tétrazépan contra le tir provoquant une occlusion , laissant à la molécule B.Dienisse, cousine de Brice, le soin de marquer le corps VDQS d'un germe rebelle.

1 microbe à 0.

Le polype, plus virulent que jamais dominait la thérapie notamment lors des injections en touche et malgré une défense immunitaire redoutable, désormais gravée dans notre ADN.

C'était sans compter avec cette dimension subjective qu'est le moral du patient et la dimension objective qu'est le dopage de Marou. Notre suppositoire d'origine espagnole fut une fois de plus à la hauteur des dénonciations de Yannick Noah. Se faufilant au milieu des polypes et autres fibromes adverses, il fit une passe décisive à un spermatozoïde égaré, chauve et rapide, un Couton Doré, qui après deux coups de queue transporta le virus chez l'adversaire.

1 Microbe partout.

Forts de Petit jean, Dayre, Shubaka, L'hémorragique Pym, La Buche, Papykatchu, Blanchot, Charly et toute une réserve, Les méta-bloquants commencèrent à dominer sérieusement les nécroses. Le Chirurgien Bibi constatant certaines anomalies stoppa un instant les opérations et cautérisa. Le suppo Marou en profita pour envoyer rapidement le virus au stimulateur cardiaque Bienaimé, sorte de gros bloc mécanique. L'électrochoc provoqua instantanément un désordre moléculaire du Polype et le Virus atterrit aussitôt dans les chromosomes adverses.

2 Microbes à 1.

Au bout de 26 minutes, l'utilisation endoscopique des deux laxatifs Blanchot et Caza au sein des nécroses et autres fécalomes combinée à l'antibiothérapie à spectre large permis de libérer le virus et de le faire circuler plus rapidement dans l'organisme VDQS jusqu'à notre anus artificiel (Nouaro) qui re-fonctionnait enfin.

3 microbes à 1. Fin de la phase opératoire 1.

Je serai synthétique quant à la seconde phase peu attrayante et marquée par une stabilité virale.

Toutefois notons quelques détails. Le chirurgien bibi laissa la main à l'anesthésiste Daniel Amand qui par ses dosages excita les molécules, les unes pressées de prendre le dessus, les autres frustrées par leur manque d'efficience. Il faut dire que pour sa défense, l'homme est fatigué. A deux reprises ce mois-ci en effet, le Dr.Amand a dû être opéré d'un R.A.C., Recto-Anale-Contraction, causé par des boites Tahiti Douche mal lubrifiées, insérées violemment par des contestataires de ses décisions médicales alors qu'il se détendait sous la douche.

Sur un électrochoc face au chromosome atrophié (Idéal du gazon), notre pacemaker Bienaimé fut foudroyé et s'arrêta de fonctionner.

La fièvre qui commençait à monter dangereusement entraîna bon nombre de frappes chirurgicales mettant hors de lui le Pr. Boutet qui en perdit ses charentaises.

L'opération dû stopper définitivement lorsque notre anus artificiel (Nouaro encore lui), pris dans un fécalome, se contracta en retenant le virus et déclenchant à nouveau des frappes chirurgicales.

La température descendit néanmoins rapidement dès la fin de la thérapie et la perspective d'une désinfection alcoolisée mit chacun de meilleure humeur.

Le débriefing fut posé et s'acheva vers une heure du matin.